C'est demain que les 498.000 candidats passeront les premières épreuves du baccalauréat 2010. Cette année, la date a été rapprochée pour laisser place à la Coupe du monde. L'occasion en tout cas pour le département de Benbouzid d'évaluer l'efficacité d'une réforme engagée depuis 10 ans. Et qui se poursuit toujours, sachant qu'en 2009 le taux de réussite était de 45% contre 55% pour l'année d'avant. Le ministre a avancé un taux de 50% pour cette année et a affirmé que «les moyens mobilisés cette année sont autrement supérieurs à ceux de l'année passée en termes de surveillants, d'observateurs et de matériels». Il précisera que son "secteur est arrivé à multiplier ses scores en passant de 20% de réussite au bac, il y a quelques années, à 55% actuellement en dépit des grèves récurrentes des syndicats autonomes», tout en avançant «un taux de 70% à moyen terme». Les sessions passées ont été marquées par de graves erreurs dans la confection des sujets du Bac. Cette année, Benbouzid veut éviter ces erreurs en constituant une commission pédagogique indépendante, chargée d'évaluer aux plans scientifique et linguistique les sujets d'examen du baccalauréat et de "faire la chasse" aux erreurs. "Cette commission constitue la seule référence académique apte à se prononcer, en cas de besoin, sur d'éventuelles erreurs se rapportant aux sujets d'examen du baccalauréat" selon le ministère. La commission est composée de 32 membres parmi les inspecteurs les plus expérimentés, couvrant l'ensemble des matières inscrites au programme du baccalauréat. Cette année, le ministère a également instruit les enseignants chargés d'élaborer les questions de se conformer aux seuls cours dispensés à la date du 25 mai 2010. Les candidats auront à choisir entre deux sujets d'examen pour chaque matière et auront une demi-heure supplémentaire en plus du temps réglementaire réservé au traitement de chaque sujet. La proclamation des résultats aura lieu à partir du 8 juillet 2010, Les concernant, les lycéens redoutent un examen difficile et les … erreurs. Et pour cause, les multiples perturbations et grèves scolaires durant l'année scolaire et les erreurs enregistrées les années précédentes, en dépit des mêmes assurances des mêmes responsables.