Les participants à une rencontre organisée à l'occasion du 60e anniversaire de l'assassinat du fondateur de l'Union général des travailleurs algériens (UGTA), Aissat Idir, ont mis en avant la nécessité de préserver la mémoire de la nation et de la transmettre aux générations montantes afin de renforcer l'unité nationale, notamment dans cette conjoncture difficile que traverse le pays. Les intervenants à cette rencontre organisée au Forum du quotidien "Moudjahid" à l'occasion de l'anniversaire de l'assassinat de Aaissat Idir un 26 juillet 1959, ont rappelé les hauts faits du martyr "qui s'est sacrifié pour sa patrie en choisissant le militantisme syndical pour défendre les droits des travailleurs algériens et rejoindre la révolution de libération". Dans ce cadre, le moudjahid et syndicaliste, Abdelmadjid Azzi, n'a pas tari d'éloges sur les qualités et le militantisme du Chahid Aissat Idir. Natif du village de Djemaa Sharidj (Tizi-Ouzou) en 1915, où il a eu son certificat du cycle secondaire, Aissat Idir a fini ses études supérieures en économie à Tunis en 1938. En 1949, il devient responsable du Comité central des affaires syndicales du mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il fonda en 1956 la première organisation syndicale algérienne en l'occurrence "l'UGTA". L'activité syndicale qu'il menait lui a valu son arrestation le 23 mai 1959, il a été transféré ensuite au camps de regroupement de Bir Traria (Alger) où il succomba à ses blessures le 26 juillet 1959. Dans ce contexte, M. Azzi a souligné que l'UGTA demeure fidèle à ses principes de défense des intérêts et des droits des travailleurs et s'emploi à améliorer leur situation socio-professionnelle, estimant que l'Union "fait partie de l'histoire héroïque de l'Algérie qui doit être transmise aux générations montantes". Pour sa part, le syndicaliste, Ahmed Boutich a mis en avant "les efforts consentis par les syndicalistes ayant défendu les droits des travailleurs, préservé les postes d'emploi et amélioré la situation économique du pays durant la décennie noire".