En principe, au lendemain de l'indépendance, le projet des élites algériennes était clair: restauration ou construction de l'Etat national et développement du pays. Ce projet est multidimensionnel; il touche tous les aspects de la vie du pays: (...)
Eté 1971. Le bac en poche, je suis dans un avion qui m'emmène, avec un groupe d'autres Algériens et Algériennes de mon âge, à Prague, capitale de la Tchécoslovaquie, pour y passer trois semaines de vacances payées par l'Etat algérien. L'avion, parti (...)
Il ne fait plus aucun doute aujourd'hui que nous nous trouvons à la fin d'une séquence historique, dans la région du Maghreb et du Machreq, de manière générale, et dans notre pays, en particulier. Cette séquence est celle des régimes nationalistes (...)
Les Algériens et Algériennes qui interviennent sur LQA et veulent un changement pacifique de système dans notre pays se classent dans deux catégories : il y a d'une part les agents du DRS, chargés de scruter tout ce qui s'écrit sur ce site afin de (...)
Bien qu'il soit difficile à mon âge de commencer une carrière politique, il m'arrive parfois de me demander ce que je ferais si j'étais Président de la République dans mon pays, l'Algérie. Que faire et par où commencer afin de remettre le pays sur (...)
Un internaute sur ce site écrivait : « il n'y pas d'élite en Algérie, au sens littéral du terme, tout est faux, tout est falsifié tout est bidon »
Je pourrais vous faire une liste d'au moins 1000 personnalités algériennes vivantes, compétentes, (...)
Une manière de voir assez répandue impute les problèmes qu'a connus et connait encore notre pays à la mainmise d'une certaine catégorie de l'élite sur l'appareil politico-administratif et économique, à savoir la catégorie des francophones, sorte de (...)
L'année 2013 vient de s'achever.
L'ex-pensionnaire des Invalides, Monsieur Fakakir, Chakib Khelil ou Khalifa : on n'a que l'embarras du choix pour désigner l'homme de l'année 2013 dans notre pays. Beaucoup de candidats, en effet, pour recevoir la (...)
En parcourant les articles et commentaires publiés sur LQA ces dernières semaines, je me suis souvent demandé pourquoi nous avons été ainsi condamnés à reproduire l'échec depuis plus de 50 ans. Que nous manque-t-il donc pour devenir une nation digne (...)
Je dois avouer que je n'aime pas beaucoup intervenir sur les topics où l'occurrence des mots Arabe, Kabyle, Berbère, Amazigh est largement supérieure à la moyenne. Le débat finit toujours pas déraper d'une manière ou d'une autre et la confrontation (...)
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si l'élite est, dans sa majorité, à côté de la plaque ou vendue et si le peuple est passif et soumis, alors qui peut changer les choses, dans l'immédiat?
L'Algérie n'a pas besoin d'un soulèvement qui ne (...)
Ayant eu 20 ans au début des années 70, j'ai toujours eu un préjugé contre le libéralisme. Mais avec le temps et le recul, je me suis rendu compte que le libéralisme bien compris – celui des origines – consiste à donner à l'individu la possibilité (...)
Je ne suis – malheureusement pour moi, car j'ai toujours voulu l'être, mais la vie en a décidé autrement – ni philosophe, ni sociologue, ni anthropologue, ni historien, ni..., ni..., ni... J'essaie tout de même d'user de ma raison, avec plus ou (...)
Elle a même déjà fait plusieurs fausses couches. Le changement est dans l'air au moins depuis octobre 88. Aujourd'hui, tout le monde, y compris ceux qui profitent du système, sait que nous sommes dans une impasse et que les choses doivent changer. (...)
Je pense que dans tous les pays du monde, à toutes les époques et dans tous les systèmes, la tendance propre de toute institution (entreprise, administration, etc.) est de se décharger des contraintes qu'elle subit au moindre coût possible pour elle (...)
La politique est la manifestation des forces qui traversent la société et celles qui agissent sur elle de l'extérieur. L'art de faire de la politique est l'art de comprendre et d'apprécier correctement le rapport des forces en présence et d'élaborer (...)
S'agissant des intellectuels algériens de la période post-indépendance, trois noms me viennent à l'esprit : Malek Bennabi, Kateb Yacine et Mouloud Mameri. Tous trois ont écrit en français, dans les conditions que l'on connaît (champ (...)
J'ai quitté l'université depuis 37 ans (juin 1976) pour exercer le métier d'ingénieur dans l'industrie. Je n'ai donc aucune idée précise de la manière dont elle fonctionne aujourd'hui et de sa situation sur le plan pédagogique.
Il me semble (...)
Après avoir soutenu un civil – Ben Bella – l'Armée des frontières, qui allait devenir le noyau dur de l'ANP, se décida à franchir le Rubicon le 19 juin 1965. Depuis cette date, elle règne sans partage sur l'Algérie et le peuple algérien. Sentant que (...)
Bien que le terme « beggarine » qui figure dans le titre de mon article (La nouvelle bourgeoisie parasitaire ou le règne des beggarines.) ne soit pas de moi, mais de la rédaction de LQA, je l'assume entièrement. Je vais essayer d'expliquer (...)
Je crois que si on perd de vue un élément essentiel de l'histoire des sociétés post-coloniales du tiers-monde et en particulier celles de la région du Machreq et du Maghreb, on se perd dans un labyrinthe de suppositions et de conjectures, donnant le (...)
Si on posait la question à n'importe quel Algérien ou Algérienne qui ne fait pas partie de la caste mafieuse de savoir ce qu'il ou elle souhaiterait pour son pays, il ne fait aucun doute qu'il ou elle répondrait qu'il ou elle voudrait voir l'Algérie (...)
Juillet 1962
Les « héros » reviennent à la maison, qui des montagnes de Kabylie, du Nord-Constantinois, de l'Ouarsenis ou des Aurès, qui de Tunis et qui de Paris. C'est la foire d'empoigne, la grande course vers le koursi. Trente années de (...)
Il me semble que le seul pas dans la bonne direction que l'on pourrait faire au stade actuel est de mettre en place un système qui permette à tout Algérien et toute Algérienne de donner librement son avis sans craindre de se retrouver en prison ou (...)