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Le tribunal de Annaba prononce une peine de six ans de prison ferme contre un espion tunisien Activant dans un réseau international de trafic de 4x4 vers le Mali
La cour pénale de Annaba a prononcé avant-hier une peine de six ans de prison ferme à l'encontre d'un tunisien, pour espionnage en faveur d'un pays étranger, usurpation d'identité, faux et usage de faux, séjour illégale et corruption, alors qu'un agent d'état civil de la daïra de Annaba, un chauffeur et l'épouse du tunisien, de nationalité algérienne ont été condamné à des peines allant de 3 à 6 ans ferme. Les faits remontent à septembre 2010 lorsque les services de la gendarmerie ont reçu des informations indiquant le nom d'un citoyen algérien résidant dans la wilaya de Annaba sur une liste de membres d'un réseau international spécialisé dans le trafic de véhicules 4x4 volés dans des pays européens vers des pays du sahel, précisément le Mali et le Niger, ces données ont donc amené les services de la gendarmerie à charger une équipe spécialisée de suivre les mouvements du suspect jusqu'à son arrestation ainsi que son épouse à leur domicile sis à la cité populaire place d'armes, ou des cartes d'identités et des documents d'état civil ont été découverts. Sachant qu la justice tunisienne a répondu à la commission rogatoire qui a été adressé à ses services par la justice algérienne, que le prévenu possédait la double nationalité tunisienne et française. L'enquête a démontré que le tunisien arrêté a lors de son séjour en Algérie depuis 2005, comme l'indiquent les documents et les phots qui ont été saisies à son domicile, et les informations stockés dans ordinateur également saisi, pris des photos de casernes militaires et les a envoyés par mail à des personnes résidants en Europe, ce qui conforte l'hypothèse de l'espionnage. L'enquête judiciaire a également montré que l'espion tunisien qui travaillait pour le compte d'un état européen a pu obtenir des pièces d'identités algériennes, comme un passeport, un permis de conduire, une carte d'identité grâce a ses relations avec un agent de l'état civil au niveau de la daïra de Annaba, qui lui a permis d'obtenir des documents falsifiés contre la somme de 8 millions de centimes. Le prévenu a grâce à ces faux documents fait la connaissance d'une jeune femme algérienne travaillant à la cour de justice de Annaba, et l'a épousé pour pouvoir tromper les services de sécurité et pour qu'elle l'aidee à obtenir les documents falsifiés. Le principal accusé a pu grâce à son poste de représentant d'une société française travaillant dans le domaine de l'informatique à Annaba, faire passer des dizaines de véhicules 4x4 volés en Europe et dans des wilayas d'Algérie, avec la complicité d'un ressortissant français, qui est toujours recherchés par Interpol, vers des pays du sahel. Le prévenu a par ailleurs reconnu lors du jugement avoir conclu nombre de vente de véhicules 4x4 volés, au Mali et au Niger.