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Dans un discours devant les présidents d'APC : Abdelaziz Bouteflika critique les investisseurs et les jeunes
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2008

Devant un parterre de présidents d'Assemblées communales (APC), de walis, de walis délégués et de membres du gouvernement, le premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika, a opté cette fois-ci pour l'autocritique.
A l'ouverture des travaux de la rencontre avec les maires, organisée à la coupole du 5 Juillet, le chef de l'Etat n'a pas ménagé « certains » investisseurs étrangers et n'a pas non plus été tendre avec les jeunes. Il a reproché aussi aux élus locaux une certaine « démotivation ». Faisant son mea culpa, M. Bouteflika reconnaît que des erreurs ont été commises par le passé et que des corrections s'imposent. « Nous avons choisi des chemins qui ne nous ont pas menés au paradis, nous devons alors revoir notre stratégie et notre vision, notamment dans le domaine de l'investissement. Je ne vise personne et je n'incrimine personne. Nous sommes tous responsables et nous devons faire notre autocritique », a déclaré le président de la République, qui a tenu à préciser que les investissements étrangers sont certes les bienvenus dans notre pays, à condition qu'il soient d'abord bénéfiques et rentables pour l'Algérie.« Durant les années 1980, l'Algérie n'était pas en mesure de négocier quoi que ce soit. Elle n'était pas en position de force ; aujourd'hui, elle a les moyens de sa politique et nous avons décidé de vendre au plus offrant », a précisé le chef de l'Etat. « Le privé ne pense qu'à son propre intérêt et relègue en second lieu les besoins des citoyens algériens... Il est triste de voir qu'aucun privé n'a pris l'initiative de construire une salle de cinéma », a-t-il regretté. Le sujet lui tient apparemment à cœur puisque plus loin, le chef de l'Etat cite l'exemple d'un investisseur venu investir 700 millions de dollars et qui, au bout de trois ans, a généré un bénéfice de deux milliards de dollars et l'Algérie n'a rien gagné. « Des investissements pareils on n'en veut pas », a avoué le Président.
Abordant la problématique de l'emploi, le chef de l'Etat a déploré le fait que l'Algérie ait la réputation d'être un pays de « trabendo », de drogue et d'être le terreau de plusieurs fléaux sociaux. Le Président bat en brèche la thèse relative à l'absence de postes d'emploi. Pour lui, il n'y a pas de chômage en Algérie ; seulement, nos jeunes préfèrent le gain facile. « Les secteurs du bâtiment et de l'agriculture cherchent désespérément des travailleurs », s'est exclamé Abdelaziz Bouteflika qui, sans tergiversation, accuse les jeunes de vouloir tous travailler dans l'administration et de surcroît comme « gardien de nuit ». « Ceci est pour moi un phénomène social. Il faut évacuer ces idées et retrousser ses manches. Personnellement, je conteste le chiffre de 11% de chômage, il est trop élevé et loin de la réalité », a estimé le chef de l'Etat.Concernant le thème de la rencontre en elle-même, le premier magistrat du pays a appelé les élus locaux à présenter leurs propositions et observations en vue d'ériger les communes en institutions à même de répondre aux attentes du gouvernement. Il a, dans ce contexte, souligné la nécessité de procéder à « une évaluation » de la formation dont ont bénéficié les présidents des APC à l'initiative du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il existe « une relation étroite entre l'électeur et l'élu, basée sur une confiance inébranlable. Si cette relation perd de sa crédibilité, les fondements de l'Etat seraient en danger », a averti le chef de l'Etat, en précisant que les élus, choisis en toute transparence, sont tenus d'affirmer tout le poids de l'Etat. Il relève au passage que les citoyens ont tendance à croire que le règlement de leurs problèmes relève de la seule responsabilité du gouvernement, voire même de la présidence de la République. « Je veux des propositions, des idées qui émanent de la base et non l'inverse. Certains problèmes soumis au gouvernement concernant les régions du Sud me laissent perplexe et relèvent de l'imaginaire. Chacun de nous doit assumer ses responsabilités », a-t-il souligné, en rappelant l'impératif pour les wilayas de disposer d'un mécanisme de collecte des propositions en provenance des communes. « Je pense que nous nous retrouvons dans une situation d'inertie, dans l'attente d'instructions venant du sommet », a fait savoir le chef de l'Etat, appelant les élus locaux à apporter leurs initiatives.
Mettant l'accent sur les APC bloquées à cause de divergences existant entre les différents partis politiques, le Président a affirmé que « le multipartisme, acquis pour le peuple, met à nu de nouvelles problématiques qu'il convient de traiter en toute objectivité au niveau de la commune ». S'agissant du taux de réussite aux épreuves du baccalauréat, le chef de l'Etat a relevé que ce dernier était moins important dans ces régions, comparé au nord du pays. « Nous avons procédé à une analyse de cet état de fait et sommes parvenus à des conclusions à même de consolider l'encadrement au niveau de ces communes éloignées, un encadrement susceptible de garantir une vie digne aux enseignants », a affirmé le président de la République, rappelant que l'Algérie dispose de moyens suffisants pour faire face aux problèmes à court terme.


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