Hier, le siège de l'union de wilaya UGTA, sur la place rouge à Tiaret, a été le théâtre d'un véritable branle-bas de combat qui illustre, à tout point de vue, la profonde dissension qui existe entre deux clans rivaux se disputant le leadership de la section syndicale UGTA de l'APC. Il aura fallu, pour parer à tout fâcheux incident, le déploiement d'une bonne garde policière dès les premières heures de la journée jusqu'à neuf heures du soir, à la fin du dépouillement. Une situation à laquelle certains ont bien tenté, une année durant, de donner des contours politiques de par la présence de candidats affiliés aux deux partis ennemis, le FLN et le RND mais, face à l'unité des travailleurs, ce fut en définitive une tentative vaine. Heureusement. Le scrutin d'hier, le quatrième du genre après la série de contestations de part et d'autre, aura été des plus transparents en dépit d'une scène de combat violente, vite dissipée, entre des observateurs et un candidat,. Le vote qui a débuté timidement a consacré le même numéro un, Abdelmalek Rabah qui a glané 154 des 192 votants. Le peu d'entrain du reste des votants est expliqué au niveau de l'Union de wilaya par ces contrariétés à chaque fois manifestée par les uns et les autres au lendemain des scrutins. Celui d'hier contribuera-t-il à faire taire les querelles et à laisser tourner une page tumultueuse des relations syndico-syndicales à Tiaret ?