Sommées par arrêt de la cour de Sétif de quitter les logements octroyés en octobre 1997, suite à l'explosion de gaz qui a emporté leurs demeures et causé la mort de deux personnes (une vieille dame de 80 ans et un nourrisson de 7 mois), cinq familles qui habitaient au centre-ville de Sétif, ne savent plus à quel saint se vouer d'autant que l'épée de Damoclès est toujours suspendue au dessus de leur tête. L'expulsion prévue pour le 7 décembre 2004 a été différée à une date ultérieure. L'hiver a donc freiné l'action de l'OPGI ayant délivré le 4 février 1998 un arrêté d'attribution provisoire avec une mention consignée dans l'article 2 stipulant que le bail de location ne sera pas renouvelé au delà du 30 septembre 2000. L'immeuble entièrement détruit qui a été mis sous scellé par une commission technico-administrative, composée du chef de la daïra, du directeur de la DUCH, du président de l'APC et des représentants du CTC, de la UCH et de la protection civile, est sept ans après ruines et vestiges. La rénovation n'est plus possible. Des 14 attributaires, cinq familles seulement sont menacées d'expulsion. Ces familles lancent un ultime cri de désespoir aux premiers responsables de la wilaya pour qu'ils mettent fin à un calvaire qui perdure. La mention inscrite dans l'article 2 de l'arrêté précité sera-t-il abrogée ?