7 janvier : début de l'exploitation du pétrole saharien. 15 janvier : dissolution de l'UGEMA. 8 février : avec l'accord du général Salan, bombardement de Sakiet Sidi Youssef : 71 morts dont 21 enfants d'une école primaire et 130 blessés. Avril : Les footballeurs professionnels algériens opérant dans les clubs français rejoignent Tunis pour constituer l'équipe nationale du FLN. 15 avril : démission du gouvernement Gaillard. Crise ministérielle en France. 26 avril : manifestations à Alger en faveur de « l'Algérie française » : 30 000 Européens d'Alger demandent un gouvernement de salut public après la chute du gouvernement Gaillard. 27 au 30 avril : Conférence maghrébine de Tanger. 13 mai : prise du gouvernement général par les Européens à Alger. Un comité de salut public est créé sous la présidence du général Massu et « on » fait appel au général de Gaulle. 14 mai : « Vive de Gaulle » est lancé par Salan à Alger. De Gaulle se déclare prêt à assumer les pouvoirs de la République. 28 mai : grande manifestation pour la défense de la République à Paris, de la place de la Nation à la place de la République. Les socialistes, qui ont mené jusque-là une guerre totale en Algérie, parlent de putsch militaire. 1er juin : l'Assemblée nationale investit De Gaulle par 339 voix contre 224. 4 juin : dans un discours à Alger, de Gaulle déclare aux Européens : « Je vous ai compris. » Comprenne qui pourra… 7 juin : réunion du CCE au Caire. 25 août : en France, « le FLN passe à l'action visant des objectifs économiques et militaires sur tout le territoire français : commissariats et unités de production de munitions attaqués, dépôts de carburant incendiés, voies ferrées sabotées, raffineries en flammes ». Dans une déclaration, le FLN « décide la destruction, partout où il se trouve, du potentiel de guerre ennemi et particulièrement de ses réserves en carburant ». 19 septembre : formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ferhat Abbas en est le premier président. Dans une interview à El Moudjahid, il déclare : « Le GPRA est prêt à mettre fin à l'épreuve de force en Algérie. Il est prêt à rencontrer les délégués du gouvernement français pour déterminer les conditions militaires et politiques d'un cessez-le-feu (…) mais si le gouvernement français préfère manœuvrer et essayer de duper une fois de plus notre peuple, ses manœuvres seront encore déjouées comme celles des gouvernements qui l'ont précédé. » 20 septembre : en dénonçant à l'ONU le référendum organisé par la France pour une nouvelle Constitution incluant l'Algérie, le GPRA signe son premier acte diplomatique. 28 septembre : la nouvelle Constitution française est approuvée par référendum (79% de oui en métropole, 95% en Algérie). Naissance de la Ve République le 5 octobre. Octobre : Le FLN rejette « la paix des braves » du général De Gaulle mais maintient « la porte ouverte à des négociations sérieuses ». Décembre : ouverture à l'ONU du débat sur la question algérienne. Une résolution en faveur de l'Algérie recueille 35 voix. Les USA s'abstiennent pour la première fois. 12 décembre : les responsables des Wilayas I, III, IV et VI se réunissent afin de créer un organe de coordination. Les Wilayas II et V ne participent pas.