La décision prise par la nouvelle directrice de l'Education d'ériger l'ancienneté comme critère fondamental dans la réintégration des enseignants contractuels ne semble pas faire l'unanimité. Dan une correspondance adressée, avant-hier, samedi, à la première responsable du secteur, les plaignants dénoncent cette méthode qu'ils qualifient « d'arbitraire et ne répondant à aucune instruction ni texte du ministère de l'Education ». D'après eux, la priorité dans le recrutement revient aux enseignants qui étaient en poste ces dernières années et qui n'attendaient que leur confirmation dans le poste. « Or, la direction de l'Education a choisi les postulants dont les dossiers étaient déposés depuis 1999. Certains exercent déjà dans des administrations publiques, d'autres ont été recrutés dans des établissements scolaires en dehors de la wilaya. La démarche est contraire à celle suivie par l'ensemble des directions de l'Education du pays », soulignent-ils. Par conséquent, ils demandent l'annulation de la liste des 60 candidats déjà affichée au niveau de la direction de l'Education et la constitution d'une commission composée de responsables du secteur et de représentants des contestataires pour plancher de nouveau sur ce dossier épineux. En attendant une suite à leur revendication principale, les protestataires occupent les trottoirs de l'administration et semblent déterminés à aller jusqu'au bout pour obtenir satisfaction.