Quelque 20 familles ont quitté, dans la nuit du samedi à dimanche, leurs habitations pour se réfugier dans le parking de voitures situé en face de leurs habitations. « Le vent violent qui a soufflé toute la nuit nous a contraints d'abandonner nos foyers et à passer la nuit dans ce garage, que le propriétaire a bien voulu mettre à notre disposition », confie une sexagénaire visiblement exténuée par cette nuit passée hors de son domicile. Et cet autre habitant des lieux de s'insurger à son tour : « Plus de 2 mois se sont écoulés depuis que nous avons signalé à qui de droit l'état de notre immeuble menacé d'effondrement depuis le séisme du mois de juillet. On nous a promis d'être relogés, non sans avoir au préalable dressé un état des lieux. Après un effondrement d'un toit du 1er étage, voilà qu'hier, avec la force du vent qui a soufflé durant la nuit, un autre plafond s'est effondré provoquant un vent de panique dans l'immeuble. Nous en appelons ainsi aux pouvoirs publics afin de mettre fin à cette situation. »