L'assemblée générale élective du Comité olympique algérien (COA), prévue aujourd'hui, se tiendra-t-elle finalement ? C'est la question que se posent les acteurs du Mouvement sportif national (MSN) et les observateurs qui suivent de près l'évolution de la situation au niveau de cette importante instance en proie à des problèmes depuis des mois. Le retrait de l'ancien président du COA, Mustapha Berraf, n'a pas calmé le jeu.Jeudi dernier, l'assemblée générale ne s'est pas tenue faute de quorum des fédérations olympiques. Sur les 22 fédérations olympiques que compte le COA, 7 seulement étaient présentes à l'ouverture de la séance. Le report d'une semaine de la réunion était motivé par ce seul motif. Le Comité international olympique (CIO) qui est à l'écoute du dossier COA a pris note de ce report. Dans une correspondance adressée le 8 juin 2009 au président par intérim du COA, Toufik Chaouche Teyara, le CIO a réaffirmé que : « ces élections du 11 juin 2009 puissent se tenir normalement et sans pression ni ingérence externe d'aucune sorte, conformément aux statuts de votre CNO et dans le respect de la charte olympique ». Ce passage est sans équivoque. Il porte en lui une menace à peine voilée des dangers et sanctions qui pèsent sur le COA si ce dernier, pour une raison ou pour une autre, ne tient pas sa réunion à la date prévue. La menace de suspension du COA par le CIO est réelle. Si elle intervenait, elle aurait de terribles conséquences. Elle peut être étendue à toutes les fédérations algériennes affiliées aux fédérations internationales. Selon un membre d'une fédération, « le 11 juin coïncide avec le 45e jour après la démission du précédent président du COA, Mustapha Berraf. Il signifie la fin de la période d'intérim, comme le précise la charte olympique. Le COA doit obligatoirement dégager sa nouvelle direction ce jour ». Pour rappel, Mohamed Belhadj est le seul candidat à la succession de Mustapha Berraf.