Les représentants des commerçants de la ville de Tichy se sont réunis en début de semaine pour passer en revu les problèmes auxquels ils sont confrontés. De la pression fiscale « insoutenable » aux tracasseries administratives qui minent tout esprit d'initiative, nombreuses contraintes ont été exposées par les participants. Mais c'est surtout la « concurrence déloyale » du commerce informel, auquel ils sont soumis chaque année en période estivale, qui a retenu l'essentiel des interventions. En effet, pour de nombreux commerçants, l'APC est en partie responsable, dans la mesure où elle délivre des autorisations temporaires pour certaines activités saisonnières qui ne devraient relever que des seuls commerçants soumis à l'impôt et légalement installés sur le territoire de la commune. « Il est aberrant, nous dit l'un des participants à la réunion, que des personnes venues de différentes contrées viennent ici ériger des baraques de fortune, qui participent d'ailleurs à la dénaturation du cachet de la ville, pour s'improviser, l'espace d'un été, en boutiquiers, marchands de légumes ou en gargotiers avec tous les risques liés au manque d'hygiène. Ceux-là même qui s'en vont, une fois les vacances finies, sans que la ville puisse en tirer quelques prébendes. Tout cela se fait évidemment à notre détriment puisque près de 70% de notre chiffre d'affaires est réalisé en saison estivale ».