Son décès intervient huit mois après la mort de son collègue, N'Ait Ouabas Smaïl, un autre médecin très vénéré dans la région la région. Le défunt Si Lahlou a en effet sillonné tous les douars et agglomérations de la région pour soigner une population encore traumatisée par les affres du colonialisme. De nombreux paysans ou des cadres, aujourd'hui à la retraite, se souviennent de cet homme humble et très humain qui ne ménageait aucun effort pour prendre soin de leur santé à l'époque où la rougeole, la tuberculose, la varicelle et autres maladies faisaient rage. C'est au niveau des rares écoles ouvertes durant les années 70 que le défunt a le plus lutté avec son compagnon de toujours, «Ali l'infirmier», contre ces maladies qui touchaient surtout les enfants. Il y a une année, la population de Boudouaou lui a rendu un vibrant hommage lors d'une cérémonie organisée à la salle des fêtes de Boudouaou. Un geste qui a énormément ému Si Lahlou et ses nombreux amis présents à ladite manifestation. Repose en paix Docteur, la population de Boudouaou et ses environs se souviendra éternellement de vous.