A Meskiana, il n'y a pas que l'ancien centre-ville qui ait pris un coup de vieux, faute d'opérations de réhabilitation et d'entretien, il y a aussi les anciens quartiers qui, comme la cité Benboulaïd et l'ex-groupement mobile de sécurité (GMS), construits par l'armée d'occupation, souffrent aussi de vétusté. La première cité,construite durant les années 1950, subit la patine du temps, parce que bâtie avec des matériaux peu fiables, comme des parpaings en terre et un crépi avec du sable de l'oued. Les habitants de ce quartier ont lancé dernièrement un appel au premier responsable de la wilaya pour qu'il se penche sur leurs conditions de vie, devenues intenables. Dans leur doléance, il est dit : « lors des dernières intempéries, nos maisons ont subi un sérieux coup du fait des infiltrations d'eau et l'obstruction des canalisations. » Cette situation a requis l'intervention de la Protection civile. Heureusement, il n'y a eu aucun blessé. Même chose pour le quartier limitrophe, Emir Abdelkader, où il n'y a ni trottoirs, ni asphalte pour ses ruelles, poussiéreuses en été et boueuses en hiver. Un quartier qui ne fait honneur ni à celui dont il porte le nom, ni au grand chahid Radjaï Ammar, natif de la ville.