Depuis plusieurs années, c'est le même scénario qui se répète en pareille saison avec les mêmes causes avancées par des acteurs qui n'arrivent plus à s'organiser. Les membres des familles à faible et moyen revenus ne peuvent plus se permettre une alimentation équilibrée en protéines animales. Cédé à 1800 DA le kilo, le bifteck n'est plus qu'un lointain souvenir gustatif pour les moins nantis. Le dernier affront aux petites bourses aura été sans conteste, lors de cette rentrée sociale, le prix du poulet qui prend son envol à 450 DA le kilo, voire plus ! «Cela fait des années que nous ne pouvons plus acheter de la viande rouge bovine. Mes enfants ne savent pas ce qu'est un bifteck. Et moi j'en ai oublié le goût et la texture», nous avoue un père de famille dans l'expectative face aux prix affichés du poulet chez un boucher de la ville de Guelma. «Je suis venu acheter un poulet pour améliorer notre quotidien. Cela va certainement me coûter plus de 1 200 DA la pièce. J'hésite», a conclu sèchement notre interlocuteur. Lire la suite de l'article dans l'édition papier Advertisements