L'anarchie commence à apparaître au chef-lieu de la commune de Tessala El Merdja. Sur la place principale de la ville, le commerce informel tend à s'imposer de différentes façons. Chaque jour, à partir de 14h, un marché de «dlala» s'installe à côté du jardin et une centaine de commerçants y étalent leurs marchandises. On apprend que le nombre de vendeurs ne cesse d'augmenter, dont certains viennent des communes limitrophes. Différents objets d'occasion, à savoir de l'électroménager, des vêtements, des téléphones portables etc., sont proposés à la vente. Non loin de ce marché anarchique, d'autres commerçants, pourtant légaux squattent le trottoir sur un espace de plus de 100 m. Profitant du laisser-aller des autorités publiques, les commerçants ne se contentent pas d'exploiter seulement leurs locaux mais occupent aussi la voie publique. Par conséquent, les piétons trouvent tout le mal du monde à circuler. Pire encore, dans certains endroits, des bâches ont été déployées et une partie du trottoir a été carrément rattachée aux locaux commerciaux.