Je suis désolée de faire appel à vous, mais je suis à bout et je vais vous expliquer ce qui m'arrive : Depuis 10 ans, je subis les désagréments dus aux constructions illicites dans notre immeuble de quatre locataires, en particulier autour de mon appartement (3 pièces, cuisine, salle de bains). Pour ma part, je réside au deuxième étage. Il y a 10 ans, de nouveaux propriétaires sont arrivés et ont construit, en notre absence, un toit et condamné mon balcon et obstrué la vue. De l'autre côté de notre appartement, les fenêtres de nos chambres donnent sur un autre toit construit en tôle, ce qui facilite le passage des voleurs... J'ajouterai que des antennes paraboliques dépassant la séparation des étages ont été installées sous nos fenêtres sans aucun scrupule. Pour ces raisons, nous sommes obligés de fermer tout le temps nos fenêtres, été comme hiver, afin de ne pas avoir à subir les désagréments de cette construction illicite qui a défiguré l'ensemble de l'architecture de l'immeuble. Récemment, nous avons constaté que le pilier central qui soutient l'immeuble s'est fissuré, pour cela nous avons rapidement alerté le CTC à Hussein Dey et l'APC de Kouba, mais il n'y a eu aucune réaction. En attendant, mon fils et moi sommes en procès avec le voisin. Toute ma pension de retraite part dans les frais de justice depuis 10 ans, ainsi que les dépenses engagées par mon fils, protégeant ainsi mon seul bien, cet appartement où nous habitons depuis 1970. Je vous demande expressément d'agir, car en tant que retraitée, j'ai aspiré à un peu de tranquillité, malgré les difficultés que nous avons eu à subir chaque jour, ma famille et moi-même avec des voisins, qui défient toute autorité, sans respect ni valeurs citadines. Veuillez recevoir, Monsieur le président de la République, mes salutations respectueuses . Leïla Boutaleb