Gérée antérieurement par l'APC et l'agence foncière, la zone a connu une sérieuse dégradation. Abritant plus d'une centaine de sociétés privées, la zone d'entrepôt d'activité (ZEA) de Sétif ressemble à un bourbier. Une bonne partie de son réseau routier est défectueux. Ce paramètre rend l'accès à certains endroits du site quasi impossible. La sécurité dans cet espace ouvert aux quatre vents, pose problème notamment la nuit où certains coins incontrôlés se transforment en beuverie à ciel ouvert. Les gestions antérieures de la ZEA sous tutelle de la commune puis de l'agence foncière ont accentué les malheurs de la zone, sous la coupe de la société de gestion immobilière (SGI) depuis 2003. Pour connaître la position de la société en charge de l'endroit n'ayant de zone d'activité que le nom, on a pris contact avec Zoubir Yahia-Cherif, le président directeur général de le SGI qui a bien voulu nous éclairer, en soulignant: «Des sites comme la 1er, la 5e et la 6e tranche de la ZEA s'étendant sur une superficie de plus de 88 ha ne sont toujours pas viabilisés. Avant la fin de l'année en cours, la ZEA sera complètement réhabilitée. D'autant qu'une grande opération de réhabilitation d'un montant de 500 millions de dinars vient d'être inscrite à l'actif du wali. La viabilisation, la réfection du réseau routier, le renforcement de l'éclairage et la construction d'une clôture sont les principaux axes de l'opération. Pour la réussite d'une telle action, nous avons saisi les différents opérateurs afin d'engager des travaux de raccordement sur les différents réseaux avant la pause du bitume.»