La daïra de M'chedallah ne dispose pas d'un circuit pour l'apprentissage de la conduite automobile et les examens. L'ancien circuit, malgré sa dégradation, a été récupéré par l'APC pour la réalisation d'un projet de logements. Les candidats et les responsables des auto-écoles se sont déplacés à proximité du lycée Zouzaman. «Les responsables du lycée se sont élevés contre la présence de ce circuit, parce qu'il représente une nuisance. Ce n'est nullement un lieu pour ce genre d'activités», déclare Nourdine, propriétaire d'une auto-école. L'exiguïté du circuit et le danger persistant sur les lycéens a poussé les propriétaires des écoles de conduite au gel de leurs activités. De ce fait, beaucoup de candidats ont raté leurs examens. Les plus pénalisés dans cette situation sont les étudiants, qui espéraient profiter de leurs vacances pour l'obtention du permis de conduire. Nombreuses tentatives ont été menées par les propriétaires d'auto-écoles afin de résoudre ce problème, mais en vain. «On a sollicité l'intervention des autorités locales et de la direction du transport pour trouver une issue, mais sans résultat», ont-ils dit. Un autre terrain pour un nouveau circuit a été pourtant désigné. Il s'agit de la base de vie des Chinois, abandonnée et située à proximité de la RN 5. Un autre problème a surgi, l'insécurité. «Les ingénieurs ont refusé de se présenter aux examens au prétexte d'absence de mesures de sécurité, malgré qu'on leur a proposé la présence de deux policiers à chaque examen», affirme Nourdine, qui ajoute : «Il y a des solutions, mais ça relève des pouvoirs publics. Nous comptons contacter le wali afin de trouver une solution définitive». Par ailleurs, la fiche technique d'un projet d'un nouveau circuit a été élaborée, mais cela risque de traîner encore longtemps.