Le conseil syndical du port d'Alger a « rejeté » hier, dans une déclaration rendue publique, la privatisation du port d'Alger et de tous les ports. Le conseil, après avoir pris acte des déclarations d'un responsable de la direction du transport maritime, au ministère des Transports, Nemmouchi Mohamed, a exprimé son « refus catégorique de la cession ou de la mise en location des installations du domaine portuaire dont le statut reste inaliénable et incessible ». Il a également rejeté « l'opération consistant en leur exploitation par des firmes étrangères soi-disant dans le but d'apporter leur savoir-faire. Le port d'Alger dispose de ce savoir grâce à ses cadres et travailleurs ». Dans la même déclaration, le conseil du port d'Alger a dénoncé l'ouverture à la concurrence des opérations commerciales dans les domaines de la manutention, acconage, remorquage et containers aux opérateurs étrangers. Il a enfin rappelé que « toute initiative doit faire participer le partenaire social, notamment celle qui engage l'avenir des travailleurs et celui de leur entreprise ».