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Le champ audiovisuel toujours interdit au privé
La télévision reste fermée
Publié dans El Watan le 04 - 06 - 2006

L'ouverture du champ audiovisuel au privé n'est pas pour demain. Hachemi Djiar, le tout nouveau ministre de la Communication, qui a fait sa première sortie médiatique hier au siège national de l'agence officielle APS à Alger, a d'ores et déjà évacué cette question de son futur plan d'action. « La volonté politique existe », dit-il.
Mais selon lui le pays n'est pas encore « prêt » pour une telle « aventure », agitant ainsi l'éventail du retour de l'islamisme politique par la grande porte. La démocratie et l'Etat républicain ne sont pas encore à l'abri. Rien n'est irréversible si l'on ne reste pas vigilant », avertit-il. Et d'ajouter : « Tant que l'Etat, convalescent, n'a pas suffisamment de garanties, il n'ouvrira pas le secteur à l'investissement privé. » M. Djiar ne précise pas quel genre de « garanties » que l'Etat veut. Pour lui, s'il y a lieu d'ouvrir ce secteur, cela « doit être bien préparé ». S'agissant de la fermeture de l'ENTV au débat contradictoire et de l'exclusion d'une bonne partie des acteurs socio-politiques, le ministre dira que « chacun voit à sa façon le service public ». Il affirme au passage que l'Etat ne se délestera pas du secteur public. Secteur qu'il entend « développer » en lui donnant plus de moyens et auquel il donnera la « priorité » tout en laissant au secteur privé « de quoi poursuivre son chemin ». Le secteur public continuera ainsi de bénéficier à lui seul de la publicité étatique qui passe inéluctablement par l'Agence nationale d'édition et de publication (ANEP). « Il n'y a rien sans rien. L'Etat finance ses canaux en attendant par la suite le retour de l'ascenseur », a-t-il dit sans retenue, et de soutenir que la presse privée a la publicité privée. Le ministre fait mine d'ignorer les règles de l'économie de marché et de la libre concurrence qui doivent régir le secteur de la publicité. Mais il est vrai que l'Algérie n'est pas dotée d'une loi régissant le secteur des médias. Selon le ministre, un tel projet de loi nécessite du temps. Au chapitre de la liberté de la presse et d'expression, M.Djiar a réaffirmé qu'il s'agit d'un acquis à préserver et à consolider. « Dans les discours et les interventions du président de la République, il n'a jamais été question de remettre en cause la démocratie et la liberté des médias », souligne-t-il.
Déphasage
Se référant à chaque fois au programme du chef de l'Etat, le ministre précisera que celui-ci vise justement à consolider le processus démocratique dans le pays « dont la liberté d'expression est l'un des fondements essentiels ». Il a ainsi recommandé à la presse de le relire afin de mieux le comprendre. « Relisez-le, vous allez voir... », lance-t-il à l'adresse de l'assistance. Le programme du Président est donc pour lui le remède à tous les maux de l'Algérie. Il explique que le gouvernement entend promouvoir et favoriser l'épanouissement de la liberté d'expression. Il se déclarera au passage contre la censure ou l'endoctrinement. L'épanouissement doit se faire, d'après lui, dans un cadre organisé et un esprit de dialogue. Peut-on parler de la liberté d'expression au moment où le délit d'écriture est pénalisé ? M. Djiar admet que « personne n'est pour que les journalistes aillent en prison ». Il relèvera la nécessité de « travailler ensemble pour éviter que ces situations ne se reproduisent et qu'on dépasse les incompréhensions ». Cependant, M.Djiar, qui dit avoir besoin de temps pour découvrir le ministère, invite les journalistes à faire des propositions à produire des idées à même d'organiser le secteur. « Il n'y a pas de baguette magique. Il faut que nous formions une équipe pour pouvoir résoudre les problèmes du secteur », tonne-t-il. Interrogé sur son plan d'action, le ministre répondra en disant qu'il n'est pas de ceux qui improvisent. « Il ne faut pas qu'on fasse des textes de loi morts-nés, car en déphasage avec la réalité », lâche-t-il. Le ministre demande du temps pour s'imprégner des différents dossiers et comptent agir avec l'ensemble de la corporation pour arriver à pondre des textes réglementaires qui manquent à l'organisation du secteur, tels que le code de l'information, le statut du journaliste, le code de la déontologie et de l'éthique ainsi qu'un organisme régulateur de la presse écrite. Le ministre a, faut-il le souligner, entamé la rencontre en exposant le « plan d'action du gouvernement » qu'il a décortiqué point par point. M.Djiar précise qu'il n'est pas le porte-parole du gouvernement. « J'ai tenu à donner ces informations parce que, pour moi, cela est aussi du ressort du ministre de la Communication », explique-t-il. Il a parlé aussi d'un « nouveau style » dans l'action de l'Exécutif.


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