-Ukraine : Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a adopté hier un ton plus conciliant sur l'Ukraine après les déclarations la veille du Premier ministre Dmitri Medvedev, estimant qu'elle devait faire partie de «la grande famille européenne». Il a par ailleurs souligné que la Russie ne souhaitait pas intervenir dans les affaires du pays. M. Lavrov s'est par ailleurs prononcé contre la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 25 mai en Ukraine, estimant que cela allait à l'encontre de l'accord de sortie de crise signé à Kiev la semaine dernière. Le chef de la diplomatie russe a souligné que cet accord, signé vendredi dernier par le président Viktor Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition en présence de médiateurs européens — et que la Russie n'a pas signé — prévoyait que l'élection présidentielle ne pouvait avoir lieu qu'après l'adoption d'une réforme constitutionnelle, prévue d'ici à septembre. -Egypte : Le ministre sortant de l'Habitat, Ibrahim Mahlab, a indiqué hier qu'il avait été nommé Premier ministre en Egypte, dans une interview au site internet du quotidien officiel Al Ahram. M. Mahlab a affirmé avoir rencontré à la mi-journée le président intérimaire Adly Mansour et que celui-ci l'avait officiellement chargé de former une nouvelle équipe gouvernementale, au lendemain de la démission du cabinet de Hazem El Beblawi nommé par l'armée après la destitution en juillet du président islamiste Mohamed Morsi. M. Mahlab, un ingénieur d'une soixantaine d'années, a dirigé l'entreprise gouvernementale Arab Contractors, l'une des plus importantes sociétés de construction en Egypte. Cette annonce intervient à l'approche d'une élection présidentielle prévue pour le printemps pour laquelle le nouvel homme fort du pays, le chef de l'armée, le maréchal Abdelfatah Al Sissi, est donné favori même s'il n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature. -Arabie Saoudite : Trois policiers ont été blessés dans une attaque armée dans l'est de l'Arabie Saoudite où quatre personnes ont été tuées la semaine dernière dans un accrochage dans cette région chiite, a annoncé hier un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Des policiers, en faction devant le commissariat de Awamiya, une localité à la pointe de la contestation contre les autorités, ont été la cible dimanche soir de «tirs nourris en provenance d'une ferme» proche, a déclaré le porte-parole, cité par l'agence officielle SPA. «Trois policiers ont été blessés et hospitalisés. L'un d'eux est dans un état critique», a-t-il ajouté, indiquant qu'une enquête avait été ouverte pour retrouver les auteurs de cette attaque «terroriste». Il a réaffirmé la détermination des autorités à «faire face aux terroristes et à ceux qui les soutiennent». Il s'agissait du deuxième incident armé en quatre jours à Awamiya.