Paresse au niveau de la police des frontières d'Alger Les agents de la police des frontières (PAF), au nouvel aéroport d'Alger, semblent travailler comme ils le veulent et quand ils le veulent. C'est simple, jeudi 6 juillet, à 11 h 45, à l'arrivée du vol de la Royal Air Maroc en provenance de Casablanca, les voyageurs ont dû attendre dans la file presque 45 minutes pour les formalités de police. La raison est ridicule : sur dix box réservés à la PAF, seuls trois étaient opérationnels ! Un policier, jambes croisées et cigarette à la main, faisait même signe aux passagers de rejoindre les autres box. Que fait cet agent de l'Etat là et à ce moment ? Pourquoi n'a-t-il pas rejoint son poste pour lequel il est payé par le contribuable ? Inutile d'essayer de trouver de réponse, puisque les agents de la PAF semblent échapper à tout contrôle, à toute autorité. Quelle belle image du pays ! Un bureau de poste new-look pour Boumerdès L'ex-Rebeval vient de connaître, au grand bonheur de la population, l'ouverture d'un nouveau bureau de poste. Pour rappel, l'ancien bureau datant de 1930 a été complètement anéanti par le séisme qui avait touché de plein fouet la wilaya de Boumerdès. Durant ces trois dernières années, les préposés exerçaient leurs fonctions au niveau de l'ancienne recette des contributions. Cette dernière, trop exiguë, ressemblait beaucoup plus à un cachot qu'à une troisième classe (R3). Le 5 juillet, une journée sans AT et Mobilis Quand elle s'impose avec des SMS, pour ceci ou cela sans relation avec le réseau, AT Mobilis ne ménage pas ses efforts et elle en fait même trop. Mais pour expliquer à ses chers clients pourquoi le 5 juillet, annoncé par l'opérateur comme une journée avec des prestations gratuites, le réseau n'a pas fonctionné toute la journée dans plusieurs régions du pays. AT Mobilis est devenue aphone. Non seulement ses chers clients n'ont pas eu droit à la gratuité annoncée, mais ils ont été simplement privés de téléphone. Et, depuis, pas un petit sms d'excuse. Le grand Jacques Brel conseille dans l'une de ses chansons qu'« il ne faut pas jouer au riche quand on n'a pas le sou ». Il y a chez nous un adage semblable mais intraduisible, parce que trivial. A Skikda, il tire sur un citoyen croyant que c'était un terroriste Un habitant de Tamalous, dans la wilaya de Skikda, a malencontreusement blessé par balles un citoyen de la même localité. Le drame a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsque A. Ahcen, en apercevant une silhouette rôder non loin d'un oued à quelques encablures de sa demeure et croyant à une attaque terroriste, prit rapidement son arme et tira des coups de feu. Il blessa grièvement le nommé S. Ayachi, un paisible habitant de Tamalous. Ce dernier a été transporté la nuit même vers le centre hospitalier de Collo. Deux morts dans un accident à Médéa Deux morts et 2 blessés graves dans un accident de la circulation survenu jeudi aux environs de 8h18 mn sur le chemin reliant Zoubiria à Berrouaghia, à 30 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Médéa. En effet, un véhicule de marque Peugeot 404 bâché est entré en collision avec un véhicule de marque Cruiser 4x4, venant en sens inverse. Parmi les victimes deux hommes de 36 et 26 ans, décédés, et deux blessés graves transportés vers l'hôpital de Berrouaghia. Les éléments de la Protection civile, accompagnés de la Gendarmerie, se sont rendus sur les lieux pour secourir les blessés. Une enquête a été ouverte par les éléments de la Gendarmerie nationale de Zoubiria pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.