L'association «Amel» pour la sauvegarde du patrimoine architectural, culturel et environnemental de Sidi Bel Abbès s'apprête à se constituer partie civile en raison de l'intrigante disparition, en 2006, de la fameuse statue incarnant la «Chute d'Icare». C'est ce qu'a révélé son président, Djelloul Talha, en précisant que la procédure qui sera engagée incessamment, donnera lieu à un dépôt de plainte contre X. Visiblement décidé à voir plus clair dans cette énigmatique affaire, l'interlocuteur a indiqué que les investigations devraient permettre de mettre toute la lumière sur les tenants et aboutissants de cette mystérieuse disparition qui s'apparente plutôt à un vol prémédité. Unique en son genre en Afrique et dans le monde Arabe, ce chef d'œuvre qui trônait majestueusement sur la prestigieuse place du «Petit Vichy» de la cité de la «Mekerra», avait été réalisé au siècle dernier par l'illustre sculpteur français Auguste Maillard. L'association «Amel» dont la création remonte à quelques années seulement, s'attèle à contribuer, autant que faire se peut, à la préservation du patrimoine local sous ses diverses formes.