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«Nous avons décidé de saisir les instances internationales»
Conférence de presse de l'avocat de Kamel Eddine Fekhar
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2015

Kamel Eddine Fekhar a peur pour sa vie», déclare son avocat Mohamed Salah Dabouz, lors de la conférence de presse tenue hier au siège du Mouvement démocratique et social (MDS) à Alger. Détenu à la prison d'El Ménéa, située à plus de 260 km de Ghardaïa, Kamel Eddine Fekhar est à l'isolement.
Le même traitement est réservé à son plus proche collaborateur, Kassem Soufeghalem. «Ils sont tous les deux séparés des autres prisonniers», affirme son avocat. Depuis son incarcération, Kamel Eddine Fekhar a décidé d'entamer une grève de la faim et n'accepte de «boire que de l'eau sucrée», rapporte son défenseur, qui dénonce le chantage de l'administration qui refuse de lui prodiguer des soins tant que ce dernier poursuit sa grève de la faim. «Ils lui ont dit : ‘‘mange d'abord, après on te soigne''», révèle Me Dabouz, qui a pu rencontrer son client cette semaine et l'a trouvé très fatigué et inquiet face à la volonté du régime de lui faire endosser la responsabilité des heurts qui ont eu lieu à Ghardaïa et Berriane et ont fait une vingtaine de morts.
«Son arrestation et son incarcération sont des décisions politiques qui ne reposent sur rien», juge son avocat pour qui le sort de son client avait été scellé au plus haut niveau lors de la réunion du 8 juillet avec le président Bouteflika, son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, et le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Pour preuve, le défenseur de Fekhar s'appuie sur les déclarations du Premier ministre lors de son déplacement à Ghardaïa. «Quand Sellal est arrivé à Ghardaïa le 9 juillet, il a annoncé l'arrestation de Fekhar avant qu'elle n'ait lieu», rapporte son avocat, qui dénonce la procédure judiciaire qui a amené à cette arrestation, jugée «en totale violation de la loi». Pour le président de la LADDH, les forces de l'ordre ont agi sans mandat d'arrêt, mais sur instruction du procureur de la République «qui a ordonné à l'officier de police de procéder à l'arrestation de son client et de ses compagnons par tous les moyens». Ce qui fait dire à Me Dabouz que cela s'apparente à un blanc-seing délivré aux forces de l'ordre pour capturer son client «mort ou vif».
En outre, Me Dabouz a décidé, en concertation avec Kamel Eddine Fekhar, de faire appel aux instances internationales. Il a annoncé avoir contacté trois organisations non gouvernementales (ONG) dont il a refusé de révéler les noms. Une démarche qu'il juge nécessaire du moment que le régime a décidé de faire de son client un bouc émissaire. «Si on ne parvient pas à une très large mobilisation, je suis persuadé que mon client sera injustement jugé», estime Salah Dabouz.


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