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La natation rayée des disciplines sportives à Constantine : Baignade interdite
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Publié dans El Watan le 03 - 08 - 2015

Pendant 40 années d'indépendance, la capitale de l'Est a vécu avec seulement deux piscines. La première, celle de Sidi M'cid, héritée du colonialisme, et la seconde, celle de l'Institut national de formation sportive (INFS), construite dans les années 1970.
Ces deux infrastructures ont pu maintenir le niveau de compétitivité des athlètes constantinois et produit même des champions, à l'instar de Djamel Yahiouche, recordman et champion continental.
Hélas, depuis la fin des années 1980, les sports de natation sont en berne à la suite du tarissement de la source qui alimentait la piscine de Sidi M'cid et les pannes successives qui ont fini par avoir raison du bassin olympique de l'INFS. Toutes les tentatives de redresser le secteur ont été mal conçues et ont fini par produire des aberrations.
Qu'on en juge. La wilaya compte huit bassins pour la détente, qualifiés de bassins de proximité réservés à la population, construits en 2003 dans le but de rapprocher l'activité de natation des riverains.
Onze années après, ces derniers se trouvent dans un état lamentable.
En fait, dans les meilleurs des cas, ces structures ont fonctionné sporadiquement et pour une courte durée avant de fermer pour de bon. «Ce ne sont pas des bassins de proximité mais juste des abreuvoirs», s'indigne Djamel Yahiouche.
Le verdict de l'athlète international est sans appel et ne manque pas de pertinence.
L'observateur peut également constater le sinistre. Délaissés par les parties concernées, certains de ces bassins se sont transformés en décharges publiques, à l'image du bassin de la cité Zouaghi, annexé à la salle omnisports du même lieu, ou encore celui de la commune d'Ibn Ziad.
Celui de la zone Palma est fonctionnel, mais comme il ne correspond pas aux normes d'hygiène, il représente un foyer potentiel d'infections à transmission hydrique. En effet, aucun des bassins de proximité dont la ville a bénéficié ne répond aux normes. On parle ici de normes liées à l'hygiène, aux dimensions et à la sécurité, telles que définies par la Fédération internationale de natation (FINA).
Les normes ? Connais pas !
A l'époque, ils avaient coûté à l'Etat la bagatelle de 8 millions de dinars l'unité, de l'argent jeté par les fenêtres. «Ce sont des fosses en béton, entourées de carreaux en céramique pour usage domestique avec des avaloirs juste au fond, des équipements sans aucune norme !», souligne encore M. Yahiouche.
En ce qui concerne les bassins couverts ou dits olympiques, seul celui de l'INFS est en service. Un deuxième, relevant du complexe Chahid Hamlaoui, vient juste d'être inauguré, après… 10 ans d'attente, et une ardoise lourde arrêtée à 78 milliards de dinars.
Ce bassin est source de polémique d'ailleurs, depuis son inauguration qui a eu lieu à l'abri des regards le 4 juillet dernier. Le wali, Hocine Ouadah, a dû revenir sur les lieux, trois jours après, pour ordonner sa fermeture pour cause d'insalubrité, raconte un cadre de l'INFS, outré par le scandale. Cet échec est la conséquence d'une étude bâclée, affirme M. Yahiouche qui, faut-il le souligner, a rempli auparavant la fonction de directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya.
Inaugurer et fermer !
«Les matériaux utilisés ne correspondent pas aux normes et le système utilisé pour la filtration d'eau est vraisemblablement insuffisant. En outre, l'équipementier n'était pas présent le jour du coulage de la structure, ce qui est indispensable dans ce genre d'installation», a déclaré M. Yahiouche. Et d'ajouter : «Le bureau d'études, qui a bénéficié le projet, est d'une incompétence notoire, sans aucune aptitude pour réaliser ce genre d'édifices.»
Inaugurer une infrastructure pour la fermer tout de suite après, ça n'arrive que chez nous et en plus dans l'impunité totale.
Cette piscine n'a pas fini de surprendre puisqu'en matière de dimensions, on affirme qu'elle a été construite avec une dizaine de centimètres de trop par rapport aux normes.
«Les quelques centimètres de plus sont consacrés aux panneaux d'affichage du quai de départ, ces dimensions correspondent à l'épaisseur des panneaux de contact en question qui doivent être sous l'eau», se défend M. Houam, chargé de l'activité aquatique au niveau de la DJS de Constantine.
Le nouveau bassin du complexe Chahid Hamlaoui doit être homologué d'abord par la Fédération algérienne de natation en début de saison afin qu'il accueille des compétitions internationales, entre-temps la population attend cela avec impatience, mais la chose n'est pas garantie, si l'on en croit les affirmations des nombreux cadres du secteur que nous avons consultés. Autre aberration.
Une piscine couverte, programmée à l'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, attend de sortir du sol depuis… 20 ans.
Ici, les travaux ont été suspendus à maintes reprises, car l'évaluation du budget a été mal faite dès le début du projet, et du coup, plusieurs réévaluations ont eu lieu avant que le ministère ne finisse par abandonner ce projet. En attendant, les jeunes de la ville squattent les jets d'eau pour se rafraîchir et se consoler de cette situation désolante dont les responsables sont bien connus.


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