Interrogé par El Watan en marge du sommet sur la prévention de la maladie pneumococcique en pédiatrie organisé par Pfizer, les 11 et 12 novembre dernier à Athènes (en Grèce), le Pr Abdelatif Bensenouci, qui a présidé cette rencontre, a estimé que «la vaccination est la seule solution pour éviter de nombreuses maladies mortelles». «Ce n'est pas parce qu'il y a des effets secondaires qu'il faut cesser la vaccination. Il n'y a aucun autre moyen de prévention», soutient ce professeur de pédiatrie à l'université d'Alger 1 et au CHU de Béni Messous, qui est également président de la Société algérienne de pédiatrie et président du Comité national de pédiatrie (au ministère de la Santé). «C'est pour toutes ces raisons qu'il faut maintenir l'obligation de vaccination des nourrissons», insiste cet expert, qui œuvre, entre autres, pour le Comité national des vaccinations et membre de la Société algérienne de pédiatrie. Le vaccin conjugué 13-valent contre le pneumocoque offre une protection contre 13 souches de la bactérie Streptococcus pneumoniae qui causent la plupart des infections à pneumocoque chez les enfants de moins de cinq ans. Le vaccin anti-pneumocoque a été introduit cette année dans les calendriers de la vaccination des nourrissons en Algérie, en Irak et au Liban. Entré en vigueur, en avril dernier, le nouveau calendrier algérien de vaccination infantile a également intégré trois autres nouveaux vaccins qui protègent contre la poliomyélite, la rubéole et les oreillons.
(*) Président du sommet d'Athènes sur la prévention de la maladie pneumococcique en pédiatrie