Le coup d'envoi de la 15e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a été donné, dans la soirée de samedi, au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou par le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, qui s'étalera jusqu'à jeudi, a réuni aussi des artistes de toutes les disciplines, mais aussi les autorités locales, dont les présidents de l'APW, Mohamed Klalèche, et de l'APC, Ouahab Aït Menguellet, et le wali, Mohamed Boudarbali. Nous avons remarqué également la présence des chanteurs Lounis Aït Menguellet, Akli Yahiatène et les comédiens Saïd et Mohamed Hilmi. Lors de son allocution, le commissaire du festival, Farid Mahiout, a déclaré : «Cette grande manifestation cinématographique a pour objectif la promotion du cinéma amazigh dans sa diversité. Après le succès et l'engouement suscités par les précédentes éditions, le comité d'organisation ambitionne pour cette 15e édition qui sera placée sous la thématique : ‘‘Cinéma amazigh: expression des valeurs mémorielles nationales'' de rapprocher le produit cinématographique amazigh du grand public tout en gardant l'esprit de compétition pour stimuler la création et la multiplication de rencontres et de débats pour favoriser les échanges entre les auteurs et les cinéphiles, nombreux dans la région», a-t-il souligné. Avant d'ajouter : «Les œuvres cinématographiques sont les représentations de notre société, les témoins de notre vécu, mais c'est aussi le fruit de notre imaginaire fécond. C'est dans leur construction même qu'il faut chercher à investir la constitution de notre mémoire collective.» De son côté, Nabila Goumeziane, directrice de la culture de la wilaya, a rappelé que malgré les restrictions budgétaires dans son secteur, «le ministère de la Culture a maintenu tous les festivals et autres manifestations organisés sous la coupe de sa direction». Puis, dans une ambiance conviviale, les organisateurs ont tenu à honorer la chanteuse et la comédienne Anissa. «Je suis très émue d'être honorée à Tizi Ouzou», a-t-elle déclaré devant une assistance qui l'a fortement ovationnée. Un petit court métrage retraçant la vie et le parcours de cette artiste a été, d'ailleurs, projeté lors de la cérémonie d'ouverture. Par ailleurs, notons que le bal de la compétition a été ouvert, hier, avec à l'affiche, les films La souris et l'or de Markoudja, de Lyazid Tabet, La voix du silence, de Slimane Boubekeur, Tazmourt (l'olivier), de Belhocine Oubelaïd, projetés à la maison de la culture Mouloud Mammeri et Sur les traces du passé, de Rezika Mokrani et Assenssu N'Wezru N'Thour, de Hacène Aït Iftène à la cinémathèque de Tizi Ouzou.