Deux saisons après sa relégation en inter régions, le doyen des clubs de la wilaya de Mila, le HBCL en l'occurrence, a connu des fortunes diverses. Tantôt jouant les premiers rôles, tantôt excellant dans les « gagne petit », les « vert et blanc » ont bouclé leurs deux dernières éditions (2005/2006 et 2006/2007) sur un goût d'inachevé, faisant même naître chez « quelques supporters un climat de suspicion sur de « prétendus matchs arrangés ». Lotfi Yessaâd, conseiller en sport et non moins entraîneur en chef du « croissant », se démarque de ces spéculations de coulisses, considérant que l'« évolution du club est somme toute logique, compte tenu de l'annulation du stage bloqué à l'intersaison et l'intégration durant le Mercato de joueurs de valeur modeste, vu que la situation financière alarmante du Hillel ne permet pas de faire appel à des joueurs de métier ». Et de poursuivre : « Je dois avouer qu'en dépit de la bonne disposition individuelle de notre onze, le manque de cohésion et d'expérience, s'est avéré fatal pour maintenir la cadence du cycle aller et jouer l'accession ». Entre autres facteurs ayant concouru à cette baisse de régime, l'on peut citer l'instabilité des meilleurs éléments partis vers d'autres cieux : Tebbani, Merrad, Benlmili et Mehenaoui. Nonobstant les contraintes financières (blocage des comptes de l'association), le staff dirigeant a, selon M. Yessaâd, « régularisé l'ensemble des joueurs au titre de la première tranche, et pris en charge au plan médical et avec les moyens du bord, les joueurs Brahmia (double fracture du tibia) et Bouhaloufa (déchirure du ligament) ». Force est de reconnaître cependant, que le HBCL a laissé filer pour la 2e année consécutive, l'occasion inespérée de rejoindre l'antichambre de l'élite.