Le théâtre Le Casif (Alger) a accueilli lundi dernier le chanteur égyptien Ihab Tewfik pour une soirée musicale. Un public nombreux a assisté à un spectacle de divertissement et de défoulement. Le chanteur l'a qualifié d'un répertoire sentimental, à l'exemple des chansons Samhini, Qalbi much mertah, Al Adab, Ah ya nari, Ya qalbi et Tabki alaya. Des chansons que l'assistance a appréciées dans une ambiance de fête. Porté aux nues par le public, il descend de la scène pour rejoindre les gradins et chanter au milieu de la foule. Au bonheur des femmes qui, en quête d'échanges et d'ambrassades avec le chanteur, se « disputent » ses joues. C'est aussi une occasion pour prendre des photos avec lui ou de lui arracher un autographe. Le public est acquis, tant mieux pour le chanteur et pourvu que cela dure. La foule s'est mise en transe en entendant des compositions rythmées saupoudrées de textes comme Ya habibi, Ya qalbi, Aïniha, Ayni, Bahibbek. Après tout, c'est ce qu'admire la foule. Et pour envoûter celle-ci, il faut répondre à ses goûts, la cajoler avec des « gharamiate ». Ainsi, s'est déroulée la soirée ; chacun a joué le rôle. Le chanteur sait ce que veut son public. Et ce dernier s'est livré aux chants dans une ambiance de joie. Tant mieux pour tout le monde.