L'association Aspewit a projeté, mercredi, devant près de 500 personnes, le documentaire « Les rencontres andalouses », en présence du réalisateur et producteur Bensalem Bouabdallah. Le film, tourné dans le cadre magnifique de Grenade, en Espagne, retrace les souvenirs d'une jeune Anglaise et de son voyage à la découverte d'elle-même. « C'est un parcours initiatique qui commence à Londres et culmine en Espagne », lit-on dans le synopsis. En fait, Alison entreprend de sauver son ami Simon lorsqu'elle apprend que celui-ci a décidé de façon inexplicable d'embrasser l'Islam. Et à son tour, elle se retrouve « inexorablement attirée par cette religion et sa quête personnelle change profondément de nature ». Selon l'auteur, « Les rencontres andalouses » explore la transformation existentielle et spirituelle que traverse Aisha, le prénom adopté. Tout le long des 45 minutes, durée du film, on suivra l'histoire d'une femme, mais aussi de la communauté musulmane, avec comme toile de fond une grande fresque historique de l'Espagne qui, plus de 800 ans, fut gouvernée par les Musulmans. Le public a eu ainsi tout le loisir de voir la grande variété visuelle et sonore de la culture et des traditions colorées de ce pays, puisées dans ce passé. Enfin, symboliquement, le documentaire commence par la pose de la première pierre de la construction d'une mosquée. La première à être construite en Andalousie depuis plus de 500 ans. Notons que Bensalem Boabdallah, né à Tlemcen, a fait des études de théâtre au conservatoire national supérieur d'art dramatique, à Paris, et a étudié le cinéma à l'école nationale du cinéma et de la télévision, à Beaconsfield, en Angleterre.