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Sommet de la presse arabe indépendante à Beyrouth (Liban)
Trop de pressions, trop de restrictions…
Publié dans El Watan le 15 - 12 - 2007

Liberté de la presse dans le monde arabe. Cherchez l'erreur dans la phrase.
Beyrouth (Liban). De notre envoyé spécial
On croyait que c'était de l'humour, une blague, voire un rassemblement d'humoristes arabes. Puis cela a continué, l'air de rien. C'est devenu une franche rigolade avant de se transformer en une colère froide. A part le Liban, un chouia l'Algérie et encore plus légèrement le Maroc, la liberté de la presse dans le monde arabe relève au mieux d'un rêve désespéré. Les événements allaient nous plonger dans le désarroi. Lassitude et déception. Cela a commencé à l'aéroport Rafic Hariri. Nos deux collègues libyens, Ashur Shamis et Noman Benotman, arrivés de Londres, se trouvent menottés et emmenés de force dans un commissariat de police. Les agents de la police des frontières ont sursauté quand leur dossier s'est affiché sur l'ordinateur. Ils sont poursuivis pour appartenance à une organisation terroriste, trafic d'armes et de drogue, crimes et autres. Oui, « autres ». Il fallait l'inventer, la police libyenne l'a fait. La police libanaise s'est platement excusée, après tout de même une nuit de prison pour nos confrères. Ensuite, une fois dans la salle du congrès, la délégation syrienne semblait totalement abattue. A Damas, la police venait d'arrêter 27 militants des droits de l'homme et de la presse. Leurs domiciles ont été perquisitionnés. Ils proposent la rédaction d'un appel condamnant la répression. Encore une pétition, tout le monde signe en se doutant de l'utilité de l'initiative. Comme si la journée n'était pas assez chargée en émotions, notre consœur tunisienne Sihem Bensédrine tenait à nous montrer le combat des militants de la liberté d'expression sous le régime de Ben Ali. Des images insoutenables de torture. Une image : le visage de notre consœur tuméfié après une séance de torture. « Liberté de la presse dans le monde arabe », ce n'est plus une farce mais un cauchemar. Un journaliste mauritanien, réfugié dans les émirats du Golfe, est condamné à payer une amende d'un million d'euros pour un article jugé diffamatoire. Son journal tirait à 2000 exemplaires. Et enfin, le directeur de l'hebdomadaire Tel est accusé de crime de lèse-majesté. Il a osé traiter le roi de beni Adam (fils d'Adam), d'être humain. Très pudique, notre compatriote Mohamed Benchicou n'a pas voulu parler de son cas, lui qui vient de purger deux ans de prison. Malheureusement pour lui, sa réputation l'a précédé. Ses confrères lui ont témoigné un grand respect. Liberté de la presse donc, mais laquelle ? Une directrice d'un magazine yéménite intervenait dans une séance très attendue : succès d'entreprise. Yemen Tribune est, selon elle, très bénéficiaire parce qu'il cible un lectorat élitiste. Elle a signé un contrat avec la compagnie aérienne yéménite qui stipule que son journal ne critiquera jamais l'entreprise ! L'Association mondiale des journaux a raison d'organiser ce genre de forums. Il constitue un excellent moyen de faire le bilan sur l'état de la presse arabe mais aussi (et surtout) voir comment arracher ce droit qu'est la liberté d'expression. Les journalistes arabes subissent plusieurs pressions. En plus de la censure officielle de l'Etat, viennent s'ajouter les menaces des groupes islamistes, la pression des autorités religieuses, des annonceurs et de l'autocensure. « Les journaux indépendants dans le monde arabe démontrent qu'ils peuvent réussir commercialement tout en conservant leur indépendance éditoriale. But to do so, they must negotiate a minefield. Mais pour ce faire, ils doivent avancer dans un champ de mines. And for the vast majority of independent media in the Middle East, censorship and repression remain the norm. Pour la grande majorité des médias indépendants dans la région du Moyen-Orient, la censure et la répression demeurent la règle », remarque l'Association. Pourtant, l'espoir demeure. Le Net peut combler cette impuissance de la presse traditionnelle, écrite ou audiovisuelle. Certains journalistes, et même des citoyens ordinaires, ont pris le relais, avec tous les risques que cela comporte. La toile arabe recense plusieurs blogs indépendants, tenus par des militants des droits de l'homme. Certains sont à l'origine de scoops qui ont été relayés plus tard par les journalistes.


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