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Pollution à Bordj Menaïel : Contaminations multiformes
Publié dans El Watan le 05 - 07 - 2008

Le milieu naturel et la santé publique sont plus que jamais menacés à Bordj Menaïel, à l'est de Boumerdès. À l'origine, la décharge sauvage de Vachi, la plus importante de toute la région, qui est devenue une des pollutions affectant la santé des habitants. Sise à quelque trois kilomètres au sud de cette grande ville, ladite décharge existe depuis l'ère coloniale.
En dépit des sonnettes d'alarme, tirées à maintes reprises par la population et les villageois habitant les alentours, cette décharge continue de s'étendre et devient une sérieuse atteinte à l'environnement et la santé publique. En effet, dans une lettre de protestation appuyée par une centaine de signatures, les citoyens des villages Tizroutines, Talla Oubrid et les Zidis, situés non loin de la décharge réclament vivement son transfert et alertent les autorités. Ils craignent la dégradation de leur milieu naturel et ont peur des risques de maladies qui peuvent en découler. « Son emplacement à quelques mètres du stade qui reste notre seul lieu de détente expose la frange des jeunes de ces villages à de réels dangers », est-il écrit dans la lettre. Les protestataires parlent d'un jeune (S.H) qui a subi une grave maladie avant de rendre l'âme à l'hôpital depuis plus de cinq ans. Les habitants pensent que sa maladie a été provoquée par la pollution qu'engendre cette décharge. Par ailleurs « les problèmes et les effets des déchets jetés dans ce lieu qui s'étend sur plus de 2 ha de terres agricoles ne cessent de croître pour en devenir plus complexes », ajoutent les habitants. Sur les lieux, des dizaines d'enfants s'attèlent tout au long de la journée à la recherche du moindre objet pouvant leur apporter des dinars en plus, avons-nous constaté. En mettant leur santé en péril, ces petits disent qu'ils gagnent leur vie en redonnant une valeur marchande aux déchets. Dans ce cadre, la responsabilité administrative de l'Etat, des collectivités locales ou des organismes publics est complètement engagée d'autant plus que la protection et de prévention contre ce genre de risques font défaut.
Cette décharge continue à affecter malheureusement des terres cultivées, ainsi que des productions végétales et animales par divers contaminants minéraux ou organiques. En effet, lors de notre visite sur les lieux, nous avons constaté l'abondance de déchets en plastique éparpillés sur le sol, envahissant les champs de vignes et accrochés aux branchages des arbres. Une nuisance esthétique et une réelle menace pour les produits de consommation cultivés sur place. Les images des accumulations d'ordures polluantes sont affligeantes. À cela l'on peut ajouter la pollution des sols par les innombrables substances produites par l'incinération, sur place et à l'air libre, des déchets. Les odeurs présentent une menace considérable pour les animaux et les végétaux de toute la région. « En été, il suffit d'un coup de chaleur pour que les odeurs nauséabondes se fassent sentir à un kilomètre », nous dira un habitant rencontré sur les lieux. Faute d'un ramassage et d'un traitement approprié des ordures ménagères, cette région reste complètement polluée par la fumée des feux d'ordures qui se consument lentement dans les terrains vagues. Le feu reste en effet le seul moyen de se « débarrasser » de tous les déchets. Ce qui n'est pas sans danger sur l'écosystème. « Plus de 15 ha de forêts ont été ravagés par le feu durant l'été 2006 à cause de cette manière de faire », apprend-on auprès d'un responsable de l'unité locale de la Conservation des forêts. Ainsi c'est l'atmosphère, le sol et les eaux qui sont polluées. Après chaque averse, les eaux absorbées par la terre après avoir été intoxiquées coulent dans l'oued traversant plusieurs quartiers de cette grande ville finissent dans la mer et dans les nappes.


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