L'organisation salafiste utilise de nouvelles méthodes pour exercer son terrorisme les gens ; les hommes de Droukdel se tournent vers les pays étrangers selon les services de sécurité qui ont réussi à arrêter un jeune qui exerce le métier de coiffeur à Laghouat. Le jeune homme, qui travaille comme coiffeur à Laghouat envoyait des lettres de menace aux ambassades et consulats. L'affaire a été dévoilée après que les services de sécurité ait arrêtés le dénommé « H. A » l'an dernier dans son salon de coiffure. En 2004, ce dernier était un habitué des cybercafés à Laghouat où il s'adonnait au jeu de correspondance avec quelques amis. En 2005, il eut l'idée de contacter des ambassades de certains pays occidentaux et arabes pour les menacer à travers des messages électroniques (Email) au nom des groupes armés. Il commença alors par envoyer sa première lettre de menace à l'ambassade U.S. au Maroc. Ensuite vint le tour de l'ambassade du Canada au Maroc. En 2006, il envoya une lettre de menace aux services de sécurité belges leur indiquant que des marocains et des afghans préparaient des opérations terroristes en Belgique. Le même message de menace est ensuite transmis aux services de sécurité italiens et français leurs disant que le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) étaient sur le point de commettre des attentats à des point sensible en France, à l'image des attentats du 11 septembre aux Etats Unis en 2001. Celui-ci ne s'arrêta pas là, puisqu'il s'est mis à contacter même les média, à l'instar des chaînes de télévisions « Al Arabiya », Médi 1 Sat ». Cette dernière a diffusé ses lettres de menaces. L'accusé, lors de son procès hier, a renié les faits, rejetant toutes les accusations dirigées contre lui. Ce dernier prétendit avoir un niveau scolaire limité (7ème année moyenne) qui ne lui permettait pas de pouvoir utiliser l'outil informatique. Le parquet a requis une peine de 15 ans de prison ferme et d'une amende de 50.000 dinars contre « H. A.3 Après délibérations, l'accusé écopa d'un an de prison ferme.