Pas moins de cent travailleurs du chantier du métro d'Alger, ceux de la place des Martyrs, ont entamé depuis le 4 avril une grève générale et illimitée, exigeant de l'EMA (Entreprise du métro d'Alger) la satisfaction de plus d'une dizaine de revendications socioprofessionnelles, a-t-on appris des grévistes. Selon eux, un responsable refuse de les recevoir. Il menace de licencier ces employés. Hier, en début d'après-midi, la direction du Métro d'Alger a reçu les délégués des travailleurs. Pour sa part, Alexandre Martins, directeur du groupement Gemac, n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet, prétextant qu'il n'a pas le droit d'émettre un quelconque commentaire. « Le relèvement des salaires, l'amélioration du cadre de travail, la révision des horaires de travail (12h par jour), et des contrats, l'application des clauses contractuelles relatives aux horaires de travail, la prime de risque, les primes de nuisance, visites médicales, le transport », figurent parmi les revendications des grévistes qui se disent déterminés à poursuivre leur mouvement de contestation jusqu'à l'obtention de leurs « droits légitimes », selon eux.