Interrogé sur le phénomène du kidnapping d'enfants en Algérie, le directeur de la sécurité publique, le colonel Tahar Benaâmane, a précisé qu'il s'agit en réalité de la « surmédiatisation » des cas d'assassinat de deux fillettes à Alger. Durant les cinq dernières années, les services de la GN ont enregistré 147 cas d'enlèvement, dont 53 tentatives déjouées. Le plus grand nombre de kidnappings a été enregistré en 2012 avec 42 cas. Le phénomène a connu une évolution, passant de 7 cas en 2008, à 32 en 2011. « Ces actes sont individuels. Il ne s'agit nullement de réseaux organisés, et je tiens, à l'occasion, à démentir l'existence d'un réseau de trafic d'organes. L'objectif de ces enlèvements est d'ordre purement sexuel », a encore précisé l'officier qui a lancé un appel aux parents pour assumer pleinement leurs responsabilités dans le suivi de leurs enfants.