Conjoncture oblige, la révision de la Constitution a été largement évoquée par les partis politiques qui se sont exprimés ce week-end.Aussi, la mise en place de la commission nationale chargée d'élaborer un avant-projet dans ce sens, a été au centre des commentaires de leurs leaders. Chacun est allé de sa propre vision en ce qui a trait aux contours de ce projet inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République. Et si chaque parti a développé sa propre vision de ce que sera le partage des pouvoirs au sein de la République, ils se rejoignent tous sur la nécessité d'entamer un large dialogue sur cette question avec la société algérienne, parallèlement au travail de la commission. Une commission qu'ils auraient souhaitée ouverte aux avis de la classe politique et à l'élite intellectuelle, dixit Belkacem Sahli, secrétaire général de l'ANR, Djahid Younsi, leader d'El Islah et Moussa Touati, président du FNA. En clair, ils veulent se référer au peuple bien avant le référendum, histoire d'arriver à une loi fondamentale qui fédère le plus de monde possible.