Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a réitéré, hier, lors d'un meeting populaire à Tlemcen, son soutien « absolu » à la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat.« Si le président est candidat pour un quatrième mandat, il sera élu à l'unanimité, puisque c'est tout un peuple qui est derrière lui », a déclaré M. Benyounès. Devant un parterre de militants et sympathisants, il a justifié son soutien par le bilan du président de la République. « L'homme mérite notre soutien, et le MPA ne pose aucune condition », a-t-il soutenu. « C'est un homme qui depuis son jeune âge a milité pour que vive l'Algérie. Il a redonné espoir aux Algériens grâce aux projets de développement qu'il a lancés ainsi que l'instauration de la paix », a-t-il rappelé. Le secrétaire général du MPA n'a pas manqué d'aborder la décennie noire, quand l'Algérie s'est retrouvée seule à combattre le terrorisme. « Aujourd'hui et avec la réconciliation nationale, nous voulons une culture de paix, de tolérance et de convivialité », a-t-il souligné en mettant en garde contre l'aventurisme, à l'exemple du « printemps arabe », à la suite duquel de nombreux pays ont sombré dans le chaos. Evoquant la révision de la Constitution, Amara Benyounès a jugé utile de la reporter à après l'élection présidentielle d'avril prochain. A l'occasion, il a tiré à boulets rouges sur ceux qui avaient demandé l'application de l'article 88 de la loi fondamentale du pays suite à la maladie du Président. « On voulait monter un coup d'Etat médical contre Bouteflika, alors qu'il s'agit de l'unique homme apte à gérer le pays dans cette conjoncture difficile », dira-t-il.