Le SG du FLN, Amar Saâdani, a accusé les partis de l'opposition, qui ont suscité une polémique à l'APN lors du vote de la loi de finances pour 2016, « de vouloir bloquer le projet de révision constitutionnelle ». « Ils veulent bloquer la révision constitutionnelle et l'instauration et l'Etat de droit car cela ne les arrange pas. Ils veulent maintenir l'état actuel des choses en comptant sur les gens qui leur bourrent les urnes », a-t-il lâché lors de son discours devant les candidats du FLN aux sénatoriales. Evoquant les prochaines sénatoriales, Saâdani a estimé qu'à « travers la préparation de ce rendez-vous, le FLN a donné l'exemple à la classe politique en matière de consécration de la démocratie et le respect de la volonté de la base dans le choix des candidats et des candidats ». Les élections tenues dans les différentes wilayas pour le choix des candidats du FLN aux prochaines sénatoriales « étaient démocratiques et propres ». « Nous avons veillé à la non-intrusion de l'argent sale et interdit l'utilisation des vieilles méthodes servant à siéger ces institutions souveraines à travers des relations personnelles », a-t-il affirmé.Le SG du parti n'a pas manqué d'évoquer la lettre rendue publique, vendredi dernier, par l'officier supérieur à la retraite Mohamed Mediene. « Cette lettre est un indice du début de l'Etat civil, le travail derrière le rideau c'est fini », a-t-il estimé, soulignant avoir déjà lu son contenu à travers « d'autres déclarations de personnalités politiques ». Pour Saâdani, ce pouvoir parallèle avait un bras militaire en la personne du général Hassan, un bras partisan, à travers certaines formations politiques, un bras médiatique et un bras populaire à travers certains amis. « Ce n'est pas ce pouvoir parallèle qui va faire tomber le président de la République. Ce pouvoir a été vaincu », a-t-il souligné. Pour le SG du FLN, « ce n'est pas cette lettre qui va réhabiliter ce pouvoir ». Il s'est interrogé sur « les cadres emprisonnés sur de faux dossiers d'accusation, sur les 260.000 cadres poussés au départ et sur les citoyens morts ». Saâdani estime que « cette lettre est tombée à l'eau ».