La rencontre a été animée par la commissaire du festival, Zahira Yahi, et le grand du critique de cinéma Ahmed Bedjaoui. Cette année, 17 réalisations cinématographiques seront proposées au public, dont 8 longs métrages et 9 documentaires. Un film sera projeté hors compétition. Le caractère international du festival est attesté par la participation de 21 pays. Les cinéphiles découvriront des œuvres de différents pays, dont l'Algérie, le Sahara occidental, la Palestine, le Mexique, le Portugal, les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Belgique, l'Allemagne, la Colombie, l'Italie, l'Espagne, le Nigeria, le Canada, l'Iran, la Grèce, la Syrie, les Emirats arabes unis, le Brésil, le Yémen. Les projections auront lieu au cinéma « El Mougar », à raison de trois séances par jour. Les rediffusions se dérouleront le lendemain à la Cinémathèque avec la projection de trois films de 11h à 13h. Deux tables rondes sont programmées du festival. La première, intitulée « comment accompagner l'émergence du jeune cinéma algérien ? », aura lieu le dimanche 4 décembre. La seconde, fixée au mardi 6 décembre, aura pour thème « L'engagement au cinéma entre plaidoyer et défis du futur ». Un film américain, « The Birth of the Nation », ouvrira le bal. Un long métrage brésilien, « Le Professeur de violon », clôturera la série des films en compétition du festival au terme duquel seront attribués trois prix tant aux films de fiction qu'aux documentaires. Il s'agit de celui du long métrage, le plus convoité. Le jury et le public décerneront aussi des distinctions. Ahmed Bedjaoui et l'équipe du festival ont visionné pendant des mois les réalisations cinématographiques. « Sur les 86 titres que nous avons reçus, nous avons sélectionné 17 », dira le premier qui a déclaré que « le cinéma, dans notre pays, ne doit pas être l'apanage du secteur public, particulièrement dans son volet accompagnement ». « Il est indispensable que le secteur économique privé prenne part à l'essor de notre cinéma », a-t-il indiqué. Il a plaidé pour une loi permettant aux entreprises sponsorisant le cinéma de bénéficier d'avantages afin que leurs contributions soient rentables. Zahira Yahi a appuyé cette démarche en énumérant les entreprises et institutions qui ont généreusement accompagné cette 7e édition du festival. Par ailleurs, elle a tenu à souligner que cette édition est placée sous le signe d'un hommage appuyé au grand révolutionnaire qu'a été Fidel Castro, symbole du combat pour la liberté des peuples.