Photo : Fouad S. L'UNPEF et le CNAPEST se sont déclarés, hier, au terme de la première séance de concertations avec les responsables du ministère de l'éducation, de la commission des finances et ceux de la Fonction publique, satisfaits des assurances qui leur ont été accordées. Contrairement aux précédentes réunions, celle d'hier semble favorable aux attentes des travailleurs du secteur. C'est aussi l'avis du président de l'Unpef, M. Sadek Dziri. Qualifiant la prise en considération des revendications socioprofessionnelles d'avancée appréciable, l'UNPEF compte énormément sur l'application de ces décisions. Le gouvernement, par le biais du ministère de l'Education, s'est déclaré prêt à prendre en charge les doléances des travailleurs de l'Education. Il a donné son accord de principe pour l'étude de la plate-forme qui lui a été soumise à maintes reprises. M. Dziri annonce l'institution de nouvelles primes et le calcul, au cours des mois à venir, de la prime de qualification sur le salaire principal au lieu du salaire de base, avec effet rétroactif (depuis janvier 2008). L'octroi d'autres primes, telles la prime de pédagogie, et celle des zones, est à l'étude. Il rappelle que l'octroi de certaines primes ne relève pas du ministère de l'Education. Autre revendication satisfaite, l'abrogation incessante du statut particulier en vigueur. Il a été demandé aux syndicats du secteur de faire des propositions pour l'élaboration d'un nouveau statut particulier, conforme aux aspirations de toute l'institution éducative. La tutelle a accordé aux syndicats un délai de trois mois (jusqu'au 31 décembre) pour l'élaboration d'un nouveau statut particulier. Lequel tiendra compte de la spécificité de chaque catégorie de ce corps qui emploie la moitié des effectifs de la Fonction publique. Concernant la gestion des œuvres sociales, les syndicalistes reconnaissent que l'idée de décentralisation est en bonne voie. Le ministre semble adhérer à la création de commission nationale et de commission de wilaya. Le ministre a assuré la veille l'ensemble de la corporation de la prise en charge dans le courant de cette année scolaire de leurs revendications. Il a souligné que toutes les revendications consignées dans les procès-verbaux officiels signés en avril dernier trouveront leur solution dans une démarche coordonnée avec les enseignants et les syndicats nationaux qui n'exclura aucune catégorie de travailleurs, y compris les adjoints de l'Education et les intendants.