Le miel est traditionnellement utilisé pour combattre les affections pulmonaires. Cette indication figure dans les ouvrages anciens, comme ceux d'Hippocrate, qui indique que le miel est un expectorant et un calmant de la toux. Pendant longtemps, la tuberculose a été soignée avec du miel, que l'on mélangeait à divers produits. Ibn Sina (Avicennes), par exemple, recommandait de prendre du miel dès les premiers signes de la maladie, en mélangeant le produit avec des pétales de rose. Ibn Sina signale encore, contre les toux chroniques, un mélange de miel et de poudre de noisettes. Le même remède serait un bon expectorant. Si le miel est indiqué dans la tuberculose, c'est sans doute en raison de ses propriétés fortifiantes : il aide ainsi l'organisme à lutter plus efficacement contre l'infection. Le miel est encore un bon produit pour traiter les affections des voies respiratoires. Ainsi, l'inhalation à base de miel est connue depuis longtemps. Des expériences ont été tentées, de nos jours, pour traiter les atrophies des voies respiratoires : on pulvérise, avec un inhalateur, une solution à 10% de miel, dans la bouche et le nez. L'état des malades ainsi traités s'est sensiblement amélioré. Le miel agit sur les muqueuses du nez et du larynx ainsi que sur les alvéoles pulmonaires, il tue les bactéries responsables de l'affection et fortifie l'organisme, en apportant divers éléments. Dans d'autres expériences, le miel a été enrichi de vitamines C, B et A : les résultats obtenus sont encore plus probants.