Réaction n En attendant de connaître le contenu des mesures de sécurité américaines, les autorités algériennes montrent la voie. Suite à la fameuse liste des quatorze pays que comptent les Etats-Unis parmi «les pays dangereux» et sur laquelle figure notre pays, l'Algérie pourrait appliquer le principe de réciprocité en soumettant les ressortissants de ce pays aux mêmes mesures de sécurité. «Maintenant, nous ne connaissons pas le contenu de ces mesures. Mais s'il est réellement nécessaire de les appliquer nous le ferons», s'est contenté de dire, hier, Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, en marge de la clôture de la session d'automne de la Chambre haute du Parlement. Dans un autre chapitre, le ministre de l'Intérieur a souligné que la situation sécuritaire en Algérie s'est nettement améliorée. «La tendance générale est très favorable. Il y a plus de sécurité et de contrôle», estime-t-il. Interrogé, par ailleurs, sur le phénomène de la corruption qui gangrène nos entreprises à l'instar du scandale révélé sur le groupe public Sonatrach, le représentant du gouvernement a indiqué que l'opération «mains propres» lancée par les autorités se poursuit et les affaires de corruption sont devant la justice. «Il y a eu des affaires qui sont apparues ; elles ont été traitées. Laissons la justice trancher», dira-t-il, en soulignant que le phénomène de la corruption n'est pas propre à notre pays. S'agissant des nouveaux codes de la commune et de la wilaya, annoncés à maintes reprises par son département, M. Zerhouni a déclaré que ces deux projets, qui comportent des «proposions importantes» en termes de gestion des collectivités locales, sont soumis au Conseil de gouvernement pour examen. Par ailleurs, lors de la présentation du bilan de la session qui s'achève, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a souligné que le traitement actuel de la question des deniers publics et la rationalisation des dépenses est sur la bonne voie. S'agissant du bilan de son institution, M. Bensalah a indiqué que celle-ci a mené des activités «considérables» ayant permis de doter le pays de nouvelles lois et d'enrichir ainsi le système juridique.