Un tribunal européen au Kosovo prononce demain lundi, le verdict contre sept personnes accusées de trafic d'organes dans une clinique de la capitale kosovare, une affaire remontant à 2008. Selon l'acte de l'accusation, des sept accusés, plus de 30 prélèvement de reins et transplantations ont été faits illégalement dans la clinique Medicus qui a été fermée en 2008, lorsque le scandale a éclaté. Les donneurs, recrutés en Europe ou en Asie centrale, se voyaient promettre chacun quelque 15 000 euros tandis que les receveurs d'organes étaient prêts à débourser chacun jusqu'à 100 000 euros pour une telle intervention chirurgicale. S'ils sont déclarés coupables, les accusés risquent des peines allant jusqu'à 20 ans de prison. L'acte de l'accusation désigne le ressortissant israélien, Moshe Harel, comme étant le cerveau d'un réseau de recrutement de donneurs et de receveurs d'organes, alors que le médecin turc, Yusuf Ercin Sonmez, est soupçonné d'avoir effectué les greffes d'organes dans la clinique Medicus.