Résumé de la 17e partie - Il n'y a plus le moindre doute : Slimane est amoureux de Malika. Il a fait part de son intention de l'épouser à Salah, sans même lui demander son avis. La jeune fille a la confirmation de ce qu'elle soupçonne lorsque son frère commence à taquiner son ami. — Pourquoi as-tu les yeux baissés Slimane ? — Je t'en prie Salah... Parlons d'autre chose, de cette affaire de magasins par exemple... Salah éclate de rire. — Mais tu es extraordinaire Slimane ! Il y a à peine quelques minutes, tu me disais que cette histoire de mise en vente par soumission était devenue, pour toi, secondaire depuis cet après-midi... — Oui... mais... euh... je n'ai pas dit qu'elle ne m'intéressait pas... Se tournant vers son épouse et la vieille dame, Salah sourit malicieusement. — Aujourd'hui, j'ai découvert que Slimane est un timide... un grand timide avec un grand cœur. Je l'ai appelé pour que nous puissions parler un petit peu de son projet de librairie au cas où sa soumission pour l'achat d'un magasin recevrait une suite positive, et il ne cesse de me demander si je le trouve digne d'être mon... beau-frère ! — Et qu'est-ce que tu as répondu ? demande Yakoute. — Je lui ai dit que la question n'était pas posée à la bonne personne... Je lui ai suggéré d'en parler avec Malika et il m'a répondu qu'il n'aurait jamais la force de lui adresser la parole... Ma petite sœur, selon lui, l'intimide ! Et pour lui épargner bien des nuits blanches... je vous ai demandé à toutes de venir ici ! — Ah ! mon fils, déclare solennellement la vieille femme, si tu considères que la sœur de Salah correspond à la femme avec laquelle tu aimerais associer ta vie, tu dois le dire ! Il n'y a aucun mal à cela ! — Ah ! toi, mère... ne mets pas ton grain de sel ! s'emporte le jeune homme sans toutefois hausser le ton. — De quel grain de sel parles-tu, mon fils ? Tu sais bien que mon cardiologue m'a imposé un régime sans sel ! La vieille femme a, peut-être, parlé naïvement, mais sa réplique a fait éclater de rire tout le monde, y compris son fils. — Et moi personne ne me demande mon avis ? intervint soudain Malika. — Et qu'est-ce que tu penses de tout cela ? lui demande la vieille Yamina. — Eh bien, je vais d'abord me reposer un peu. Ce n'est qu'une fois reposée que je pourrai réfléchir convenablement ! Personne ne voudrait me voir prendre une décision que nous regretterions tous, non ? (A suivre...)