Résumé de la 10e partie ■ Trois villageois se portent volontaires pour surveiller la tombe d'un nouveau défunt. La veillée s'avère glaciale. Ils allument un feu qu'un violent orage éteint. Les trois hommes étaient trempés jusqu'aux os. Non loin de là, il y avait une cabane abandonnée qui aurait pu les abriter mais de l'endroit où elle se trouvait, ils ne voyaient pas le cimetière... Non... La vérité méritait qu'on lui consente quelques petits sacrifices et qu'ils demeurent là, face au cimetière. Un éclair coupa soudain en deux le ciel et illumina tout le pays... Cela ne dura que le temps d'un battement de paupières, mais c'était suffisant pour que Zoubir hurle : — Là ! Quelque chose a bougé devant la tombe de Tahar ! Un second éclair zébra les cimes et Ali et Hocine, à leur tour, hurlèrent, mais eux de frayeur... Il se passait quelque chose au cimetière ! Zoubir prend ses deux compagnons par la main : — Vous êtes prêts ? A mon signal, nous courons vers cette chose qui bouge là-bas. Quelle que soit sa nature, il n'y a pas d'hésitation... Il faut utiliser nos haches. Un autre éclair illumina encore le cimetière et les trois hommes voient encore la chose bouger. — Allons-y ! crie Zoubir. La «créature» s'aperçoit d'une présence et s'enfuit... Elle court si vite que les trois villageois comprennent que ce serait peine perdue de la poursuivre. Ils abandonnent. Mais ils vont découvrir quelque chose qui leur permet de savoir à «quoi» ils ont affaire. Un autre éclair, et Zoubir s'écrie : — Là, à côté de la tombe, regardez, une pioche... Elle est plantée dans le sol... Si nous n'étions pas intervenus, le corps du vieux Tahar aurait été déterré ! Ainsi, celui qui déterre nos morts serait un fils d'Adam... Seuls les hommes savent utiliser les pioches ! Mais pourquoi déterrer des morts ? (A suivre...)