Résumé de la 3e partie - Martin Field, prend un air effaré en apprenant tout ce qu'il était loin de soupçonner concernant son épouse. Après six ans de détention les autorités judiciaires, à la demande des médecins du pénitencier de l'Alabama, libèrent Amanda dont la santé se détériore à vue d'œil. Autant éviter qu'elle ne transmette sa tuberculose à ses codétenues... Mais, avant de la libérer, le juge lui rappelle que, dorénavant, elle ne doit plus faire parler d'elle. — Sinon, vous vous retrouverez très vite en prison. — Faites-moi confiance, votre honneur. Je suis une femme différente de celle qui est arrivée ici il y a six ans. «Herbert G. Murray, représentant de commerce multicartes, concitoyen honorablement connu de Warfield, vient d'épouser Amanda Paddington pour le meilleur et pour le pire. Le Warfield Chronicle présente tous ses vœux aux nouveaux époux.» Cet entrefilet dans la rubrique mondaine locale passe pratiquement inaperçu. Aussi inaperçu que le bonheur tranquille d'Amanda, ex-Field, épouse Murray, pendant les six années qui vont suivre... Mais Amanda, toujours tourmentée par les mêmes démons, finit par s'ennuyer. Alors elle s'en va faire du shopping. Elle dépense... un peu trop. Et, pour régler ses achats, elle finit par dérober un chèque dans le portefeuille d'un ami de M. Mur-ray. Elle imite la signature et c'est reparti pour un tour : — Amanda Murray, je suis le sergent Antonioz. Veuillez nous suivre chez le juge. Et c'est ainsi qu'Amanda, qui depuis quelques années était en liberté sous condition, se retrouve derrière les barreaux. Comme elle l'a dit au juge, Amanda est une femme différente à présent. Plus décidée, plus entreprenante. Elle le prouve en s'évadant du pénitencier. Mais elle est bientôt reprise. Deux ans plus tard son état de santé lui vaut, à nouveau, la liberté sur parole. Un imbroglio juridique la ramène au pénitencier. Puis on la libère à nouveau. Décidément, aux Etats-Unis la vie des jolies meurtrières blondes est pleine d'imprévus. — Amanda Murray, je vous accorde la liberté sur parole. Mais je ne veux plus entendre parler de vous. Amanda la blonde regarde madame le juge droit dans les yeux : — Merci, votre honneur, vous pouvez me faire confiance. — Mais auparavant, il vous faut faire un séjour à l'hôpital de l'Etat pour vous remettre en forme. — Où pourrais-je bien aller ? Mon mari, Herbert G. Murray, vient d'obtenir le divorce ! Et c'est ainsi que se termine le second chapitre de la vie mouvementée d'Amanda. Dix ans se passent. Amanda finit par s'installer en Californie. Rubrique mariages : «Jay Freeman, artisan bijoutier, vient d'épouser la ravissante Amanda Paddington. Tous les vœux du Salinas Chronicle aux nouveaux époux.» Amanda est tout heureuse de son nouvel état. Sonmart est charmant et, pour améliorer l'ordinaire du ménage, la blonde Amanda trouve un job : elle obtient la gérance d'une pension de famille. A suivre