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Le «diwane» ou «karkabou»
Un genre séculaire
Publié dans Info Soir le 09 - 12 - 2004

Patrimoine Il s?agit de l?une des plus anciennes musiques et danses au Maghreb, très répandues au sud et au sud-ouest du pays.
La richesse et la diversité musicales et chorégraphiques du «diwane» ont fait en sorte que d?une région à une autre les rythmes diffèrent, alors que les cinq notes appelées «khoumassi» et établies depuis des siècles sont jouées et respectées par l?ensemble des groupes de «Karkabou».
Le respect de ces notes musicales par les adeptes de ce genre est à l?origine de la préservation des rythmes et des danses qui sont immuables depuis des lustres.
Le tour de chant dans le «diwane» s?appelle «bordj» et ses textes sont des louanges à Dieu et à son prophète Mohamed (QLSSSL), à son vénérable compagnon Billal et aux saints de l?ensemble des régions du Maghreb. Une seule évolution a été constatée dans ce genre musical. Elle consiste en l?apparition de nouveaux textes écrits par les grands maîtres du genre, particulièrement en Algérie et au Maroc, témoignant que cet art séculaire s?est adapté aux nouvelles réalités artistiques, culturelles et sociales d?où son succès actuel à travers l?émergence de nouveaux noms qui chantent ce genre musical (le groupe marocain, Nass el-Ghiouane et L?Orchestre national de Barbès). Les textes «diwane» de ces troupes musicales traitent de la vie quotidienne de la société, de la lutte contre la mal vie et le désespoir, et mettent en évidence l?esprit de fraternité, de solidarité et de persévérance dans la vie de tous les jours.
Le cérémonial chez les adeptes de cette musique a pour but la découverte de l?âme et le texte individuel et collectif, la découverte aussi des secrets de ce monde pour fuir le quotidien connu et établi pour aller vers le merveilleux et le fantastique.
C?est à ce moment que le groupe entre en transe, communément appelé jadba ou hal. Ces moments du cérémonial sont dirigés par le «mokaddem», généralement le plus âgé de l?assemblée qui, au début de la représentation, est salué avec grand respect par les membres de celle-ci du fait qu?il incarne la sagesse et l?homogénéité du groupe.
Le même rituel est accompli à la fin de la représentation musicale et chorégraphique, comme reconnaissance au mokaddem et à ses pouvoirs spirituels tels que l'exige la tradition.
L?esthétique du texte, de la musique et de la danse diwane crée, au cours de la représentation, un sentiment de satisfaction, de bien-être tant chez les membres de la troupe que chez les spectateurs du fait qu?en chacun s?opère une certaine sensation de l?état sublime par la beauté des rythmes grâce à la sonorité des instruments, précise-t-on. Le «diwane» se joue avec trois instruments essentiels, à savoir le «goumbri», instrument à trois cordes fabriqué à base de boyaux de b?uf, des «castagnas» ou «karkabou» et du tambour appelé «t?bal».
Depuis des lustres, ces instruments n?ont pas changé, ce qui a permis à cette musique de garder l?originalité de sa sonorité. Dans le Sud-Ouest, que ce soit à Béchar, Adrar ou même Tindouf et aux moments des réjouissances populaires ou officielles, la présence des groupes de «diwane» est de rigueur de par sa popularité et de son ancrage dans la société qui a été et reste toujours émerveillée par cette musique riche en couleurs et d?une chorégraphie entraînante qui fait entrer les adeptes dans un monde d?extrême sensibilité.


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