Résumé de la 4e partie Aubépin erra longtemps de pays en pays, puis un jour il arriva dans un village où les habitants, touchés par son malheur, lui offrirent l'hospitalité. Plusieurs mois après, elle demanda de nouveau : ? Mon frère, si l'on te donnait cent pièces d'or... ? J'achèterais une belle maison avec un beau jardin. Puis je me marierais et ma femme et toi travailleriez dans le jardin. ? Dieu merci, s'écria-t-elle, maintenant, mon frère, tu es un homme ! Elle alla dans un coin de la maison et revint bientôt avec un petit pot, dont elle souleva le couvercle : les pièces parurent, blanches et jaunes, toutes luisantes au soleil ; il y en avait beaucoup plus de cent. Aubépin n'en croyait pas ses yeux. Sa s?ur lui apprit comment elle avait trouvé le petit pot. Puis il se mit en quête d'une maison plus spacieuse et plus belle que la pauvre chaumière où ils habitaient tous les deux. Peu de temps après, il choisit une fiancée dans les environs et donna une fête splendide pour son mariage. Ils vécurent tous les trois heureux dans leur nouvelle et grande maison. Mais la nouvelle mariée, voyant que sa belle-s?ur était beaucoup plus belle qu'elle, et que, du reste, Aubépin continuait d'aimer tendrement sa s?ur, en tomba follement jalouse. Elle chercha dès lors un moyen de la séparer de son frère, et si possible de la bannir à jamais. Un jour qu'elles étaient allées couper du bois dans la forêt, la femme d'Aubépin trouva sept ?ufs de serpent, qui n'étaient pas encore éclos, et les ramena à la maison. Elle en fit une omelette et en prépara une autre avec sept ?ufs de poule et invita sa belle-s?ur à venir manger avec elle. Elle lui servit l'omelette aux ?ufs de serpent, quant à elle, elle mangea de l'autre et attendit. Au bout de quelque temps, les serpents naquirent dans le ventre de la jeune fille. Les serpents grandirent et, bientôt, commencèrent à y faire un beau charivari. La jeune mariée n'attendait que cela. Au comble de la joie, elle alla trouver son mari : ? Ta s?ur va avoir un enfant, lui dit-elle. ? Impossible ! dit Aubépin. ? Si tu ne me crois pas, dit la jeune femme, tu peux t'en assurer toi-même. ? Comment cela ? ? En mettant la tête sur les genoux de ta s?ur et en écoutant. (à suivre...)