La présidence égyptienne a démenti, ce dimanche, des propos attribués par le quotidien gouvernemental Al-Ahram au chef de l'Etat Hosni Moubarak dans lesquels il évoquait pour la première fois une possible candidature de son fils cadet Gamal. «La version publiée par Al-Ahram, samedi, de l'entretien du président avec le quotidien koweïtien Al-Siyassa est déformée et manque de précision», affirme la présidence dans un communiqué publié par la presse égyptienne, y compris Al-Ahram. Selon Al-Ahram, dans la version de l'entretien publié samedi, M. Moubarak aurait «affirmé que son fils Gamal pouvait désormais se porter candidat, maintenant que l'amendement de l'article 76 de la Constitution a ouvert la porte aux candidatures» multiples. M. Moubarak «ne manifeste plus aucune susceptibilité à ce sujet, maintenant que tout le monde est égal (devant le scrutin) et qu'il ne s'agit plus d'héritage du pouvoir», écrivait Al-Ahram dans le «chapeau» de présentation de l'entretien accordé par le chef de l'Etat à Al-Siyassa. «Mon fils peut se présenter comme n'importe quel autre citoyen», aurait aussi déclaré M. Moubarak, selon le journal gouvernemental. La citation de M. Moubarak ne figurait cependant pas en tant que telle dans le corps de l'entretien. Gamal Moubarak, 42 ans, fils cadet du président égyptien, avait affirmé, en mars, qu'il n'était pas candidat à l'élection présidentielle prévue pour septembre 2005.